Le président russe Vladimir Poutine a déclaré que la Russie était en phase finale de mise en place d'un nouveau poste protégé de contrôle notamment des forces nucléaires stratégiques.
Il a annoncé également que ces dernières années beaucoup de choses avaient été faites pour que tous les éléments de contrôle des forces stratégiques nucléaires soient maintenus au plus haut niveau. "Ainsi, les postes de contrôle stationnaires et mobiles ont été considérablement modernisés, leurs capacités analytiques et opérationnelles ont été élargies, notamment en termes d'informatique, de suivi et d'analyse de la situation", a déclaré le président russe.
Et d'ajouter que la résistance au brouillage avait nettement augmenté, ce qui est un paramètre crucial. "Aujourd'hui, tous les postes de commandement permettent en temps réel d'obtenir les différentes données sur la situation, et à partir de ces informations d'évaluer la situation et de prendre les décisions nécessaires", a souligné le chef de l'Etat russe.
Ce dernier a noté qu'il fallait plancher sérieusement sur le renforcement de la survie des systèmes de contrôle des forces nucléaires stratégiques même s'ils subissaient une frappe nucléaire. Le président a souligné qu'énormément de choses dépendaient de la survie de ces systèmes, de leur capacité à rester opérationnels en conditions réelles. "Sachant qu'il faut le garantir même en cas de frappe nucléaire", a souligné Vladimir Poutine.
Le président russe a indiqué que le travail sur les systèmes de contrôle des forces nucléaires stratégiques ne devait pas rester sur place, qu'il fallait élaborer de nouveaux modèles. "Il faut poursuivre le développement de futurs systèmes de contrôle des forces nucléaires stratégiques", a-t-il précisé.
Et de poursuivre qu'actuellement ces systèmes russes étaient en bon état, mais "aussi modernes et avancés qu'ils soient aujourd'hui, il ne faut pas rester sur place". "Il faut songer au lendemain et au surlendemain", a conclu Vladimir Poutine.