Pour le ministre délégué auprès du Premier ministre et chargé des Relations avec le Parlement et de la Participation citoyenne, Marc Fesneau, la réouverture des commerces non essentiels n’est pas à l’ordre du jour en raison de l’évolution de l’épidémie de coronavirus.
Le gouvernement français n’envisage pas «à ce stade» d’autoriser la réouverture des commerces non essentiels contraints de baisser le rideau dans le cadre du reconfinement face à la deuxième vague d’épidémie de coronavirus, a annoncé mercredi sur France Info le ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement, Marc Fesneau.
Au micro de France Info, il a expliqué qu' «on a décidé de laisser ouvert les commerces de première nécessité», «je comprends tout à fait la détresse des commerçants qui sont concernés». Il a précisé que «ce ne sont pas les commerces en tant que tels qui sont en cause» car «ils ont pris beaucoup de précautions sanitaires qu'il faut saluer mais en même temps, c'est pour éviter que nous nous déplacions plus qu'il ne faut». Il a souligné qu' «à chaque fois qu'on se déplace, on multiplie les possibilités de contaminations et donc on multiplie les possibilités d'expansion du virus» puisque d'après lui, «l'affaire n'est pas uniquement ce qui se passe à l'intérieur des commerces», «c'est uniquement d'éviter au fond les interactions physiques et quand on va dans un commerce on a des interactions physiques».
Il a indiqué qu'«on verra quand on aura le sentiment que les mesures prennent leurs effets si on peut relâcher un peu la pression sur les commerces».