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Washington «empêchera» l'Iran d'obtenir des armes chinoises et russes

Le chef de la diplomatie américaine, Mike Pompeo, a indiqué ce mardi 15 septembre que les Etats-Unis empêcheraient l'Iran d'obtenir des armes chinoises et russes alors qu'un embargo international sur les armes ciblant Téhéran arrive à échéance le 18 octobre. Il a déclaré sur France Inter faisant référence aux désaccords entre Américains et Européens sur ce sujet que «rien n'a été fait jusqu'à présent pour pouvoir étendre cet embargo et donc les Etats-Unis ont pris leurs responsabilités». 

Il a ajouté, torpillant ainsi les efforts du président (français Emmanuel) Macron, que «nous allons agir de sorte, nous allons empêcher l'Iran d'acquérir des chars chinois et des systèmes de défense aériens russes et ensuite de vendre des armes au Hezbollah» au Liban». Les Etats-Unis se sont retirés en 2018 de l'accord sur le nucléaire iranien et ont à la fois rétabli de lourdes sanctions contre l'Iran qu'ils accusent d'expansionnisme au Moyen-Orient via des proxies locaux comme la puissante milice chiite du Hezbollah au Liban. Ils ont aussi activé le 21 août à l'Onu une procédure controversée - dite de «snapback» - pour exiger le rétablissement des sanctions internationales contre l'Iran, dont la prolongation de l'embargo sur les armes. 

A partir du 20 septembre, terme du délai d'un mois imposé par la procédure, les Etats-Unis devraient affirmer que ces sanctions sont de nouveau en place. Ils se heurtent cependant au refus catégorique de leurs alliés européens - France, Allemagne, Royaume-uni - et des autres grandes puissances, Chine et Russie, cosignataires de l'accord de 2015 devant empêcher l'Iran de se doter de l'arme atomique en échange de la levée des sanctions qui étranglent son économie. Une très forte majorité des membres du Conseil de Sécurité (13 sur 15), dont les pays cosignataires, ont refusé en août la validité de la procédure engagée par les Etats-Unis.

D'après ces pays, Washington, n'étant plus depuis 2018 dans l'accord sur le nucléaire iranien, n'a pas de base légale pour lancer à l'Onu un retour de sanctions internationales par ce pacte. 

Une source diplomatique européenne affirme que «le snapback n'a pas de légitimité politique et de validité juridique» et, à l'approche du 20 septembre, qu'«il faut que ce soit clair que les sanctions ne sont pas rétablies». 

Si beaucoup d'alliés de Washington se montrent inquiets de la relance des activités iraniennes d'enrichissement d'uranium en réponse aux sanctions américaines, ils sont nombreux à dénoncer les arrière-pensées de Donald Trump qui souhaitent afficher des résultats sur ce dossier à quelques semaines de la présidentielle du 3 novembre.

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