Marion Maréchal, la nièce de la présidente du Rassemblement national, officiellement en retrait de la vie politique, ancienne députée du Front national (devenu Rassemblement national) qui n’est plus adhérente du parti dont elle avait encore la carte en 2019, a enfoncé le clou ce matin sur BFMTV.
Marine Le Pen, finaliste de 2017 contre Emmanuel Macron, sera candidate à la présidentielle pour la troisième fois comme elle l'avait annoncé durant ses vœux à la presse en début janvier.
L'analyse de Robert Ménard, le maire de Béziers, faite à propos de Marine Le Pen, en juillet sur BFMTV, qu’«elle ne sera pas le prochain chef de l'Etat», n'est pas partagée par Marion Maréchal.
La nièce de la candidate à la présidentielle et l'ancienne députée du Vaucluse à la tête de l'ISSEP, une école de sciences politiques, a estimé ce mardi sur BFMTV-RMC: «Je pense qu'on ne peut pas être si catégorique, je n'exclus pas du tout que Marine Le Pen puisse gagner, mais je pense qu'elle ne peut pas gagner seule, tout simplement parce que dans notre système d'institutions, on ne peut pas gagner sans coalition».
Elle, la partisane d’ une «coalition» des droite, a rajouté: «Je pense que, une fois de plus, les marges de manœuvre se trouvent plutôt chez une partie des LR, pas exclusivement mais chez une partie des LR, et qu'il faut pouvoir assumer cette ouverture vers cet électorat particulier, vers ces Français et vers peut-être ces élus aussi».
«Nos universités sont des incubateurs de ces idéologies», a-t elle dénoncé, en parlant du racialisme et du mouvement indigénisme en souhaitant «proposer une alternative à ce ségrégationnisme idéologique qui se propage» car «les écolos sont des gens éminemment dangereux», «des gens, qui ont la haine de nos tradition», qui sont «les premiers à défendre le communautarisme».
Dénonçant, «des minorités agissantes islamistes», elle souligne que «les écologistes» ne parlent pas du «Mercosur» , de «la lutte contre les traités de libre échange».
Marion Maréchal, en jugeant que ses fonctions de directrice d’école de Sciences politiques sont incompatibles avec les impératifs d’une campagne électorale, a de nouveau exprimé son souhait de ne pas vouloir être candidate à la présidentielle ni «se mettre au service d'un candidat» en vue de 2022: «J’ai dit que je ne serai pas candidate, et je ne pense pas me mettre au service d’un candidat, parce que ça fait trois ans que j’ai quitté la politique électorale».
La veille, sa tante Marine Le Pen l'appellait à «revenir faire de la politique au sein du RN».