Florian Philippot a annoncé l'échec des sanctions anti-russes

27.02.2023 

En 2024, la croissance économique de la Russie devrait dépasser celle de la zone euro selon le FMI. 

«L’UE vient d’adopter son dixième paquet de sanctions contre la Russie. Dixième en un an, ce qui est en-soi la preuve d’un échec. Ces sanctions là n’apportent pas la paix là-bas, mais apportent beaucoup d’inflations, de misère et de problèmes ici, chez nous», a tenu à faire savoir Florian Philippot, Président du parti politique Les Patriotes dans une vidéo intitulée «1 an après: Ukraine le bilan interdit! Des faits, loin de la propagande». 

«Rappelons cette phrase célèbre de Bruno Le Maire au tout début du conflit fin février 2022, «il allait mettre à genoux l’économie russe», c’est l’économie française qu’il a réussi à mettre à genoux», a-t-il dénoncé. 

«Les grands gagnants», sont les Etats-Unis, a-t-il martelé, rajoutant: «C’est une stratégie américaine depuis le début». 

«D’abord parce qu’ils ont répliqué par la loi sur la réduction de l'inflation de 2022, l’«Inflation Reduction Act» (IRA). Cette IRA provoque une marée de projets industriels aux Etats-Unis: Augmentation des exportations d’armes; Augmentation des exportations de gaz; Augmentation de leur présence militaire; Renforcement de l’Otan qui est leur objet de suprématie». 

«En 2022, les Etats-Unis ont augmenté de 50% leur vente d’armes dans le monde», s’insurge-t-il. 

«Pour le gaz GNL, dont l’exploitation de gaz de schiste est interdite en France, les Etats-Unis ont atteint le niveau de vente du Qatar, 81,2 millions de tonnes de GNL», fait-il savoir. 

«Le GNL américain est en plein essor grâce à la demande européenne», et «c’est surtout l’UE qui est le dindon de la farce. La France est devenue la première destination de GNL américain», dénonce-t-il. 

«Aujourd’hui, [on a] plus de 100.000 soldats américains en Europe, qui est le retour de l’augmentation de leur présence militaire dès le début du conflit», lance-t-il, par ailleurs. 

Il nomme égalemant «un autre gagnant»: «C’est la Norvège [car elle] a empoché 89 milliards d’euros de revenus de gaz et de pétrole en 2022, fois trois en un an parce qu’elle remplace la Russie». 

Il note que la Russie n’est pas isolée car des pays comme «l’Algérie, le Bangladesh, l’Inde, l’Iran, le Pakistan, l’Afrique du Sud, le Vietnam, la Chine ne se positionnent pas contre la Russie à l’Onu» et qu’ «au total, tous ces pays là, c’est largement plus de quatre milliards d’habitants sur Terre. C’est ça la réalité. Quand on dit le monde unanime [contre la Russie], non!» 

«L’Occident allié des Etats-Unis, mais, c’est une toute partie du monde», fait-il remarquer. 

«En 2024, la croissance économique de la Russie devrait dépasser celle de la zone euro selon le FMI», conclut-il. 

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