Lors d'une conférence de presse pour la fête du Travail à la Maison Blanche, comme relaté par The Independant, Donald Trump a repoussé les informations qu'il qualifiait de «suceurs» et de «perdants» des troupes tombées, affirmant que contrairement aux chefs militaires, les soldats américains étaient «amoureux» de lui.
«Je ne dis pas que les militaires sont amoureux de moi, mais les soldats le sont», a-t il déclaré.
«Les meilleurs personnes du Pentagone ne le sont probablement pas car ils ne veulent rien faire d'autre que de mener des guerres pour que toutes ces merveilleuses compagnies qui fabriquent les bombes et fabriquent les avions, et qui font les autres choses, restent heureuses. Mais nous nous en sortons des guerres sans fin, vous savez ce que nous faisons», a déclaré Trump.
Le journal britannique écrit qu'il «a développé le thème avec un récit décousu sur la victoire sur l'EI». Donald Trump a affirmé que le califat avait été «à 100%» démantelé «à cause de ma philosophie»: «Je dis, c'est bien, ils sont partis, ramenons nos soldats à la maison. Certaines personnes n'aiment pas rentrer à la maison. Certaines personnes aiment continuer à dépenser de l'argent. Une trahison mondialiste au cœur froid après l'autre».
Il a dénoncé ce qu'il appelle des «guerres sans fin» avant qu'il ne devienne président, suggérant en 2016 que les Etats-Unis devraient se «rembourser» en prenant du pétrole d'Irak et en partant, ainsi qu'en accélérant les négociations pour un règlement de paix en Afghanistan et en retirant les troupes du nord de la Syrie.
Le président s'est plaint que John McCain «aimait les guerres». Affirmant que «je serai un meilleur guerrier que quiconque», il s'est décrit comme «pas un fan» du héros de guerre décédé et a blâmé Joe Biden pour avoir mis les troupes en danger.
En plus de se plaindre que Joe Biden aurait «renvoyé nos emplois» et «ouvert nos frontières», le candidat à sa réélection l'a également critiqué pour son rôle dans l'aventurisme militaire et l'interventionnisme, affirmant qu'il «avait envoyé nos jeunes se battre dans ces guerres folles».