La rentrée du Covid-19 vient d'avoir lieu avec deux conférences de presse différentes avec un sujet identique le virus actuel mais avec deux analyses différentes avec Jean Castex, le premier ministre, accompagné d'Olivier Véran, le ministre de la Santé, et de l'autre côté Didier Raoult, directeur de l'Institut hospitalo-universitaire Méditerranée Infection, à Marseille et promoteur de l'hydroxychloroquine pour lutter contre le coronavirus.
Le premier ministre Jean Castex a annoncé jeudi que le port du masque serait obligatoire «pour tout le monde» à la rentrée dans l'enseignement supérieur face à la reprise de l'épidémie du coronavirus.
«La règle est simple: le port du masque est désormais obligatoire dans tous les espaces fermés où se situent plusieurs personnes», a ajouté le chef du gouvernement.
Le gouvernement constate une recrudescence incontestable de l’épidémie qui progresse sur tout le territoire avec 39 cas positifs pour 100 000, quatre fois plus qu’il y a un mois, a-t-il dit lors d’une conférence de presse. L’épidémie regagne du terrain, et c’est maintenant qu’il faut intervenir, a-t-il insisté. 21 départements sont placés en zone rouge.
Le Premier ministre Jean Castex a annoncé jeudi qu'à Paris, «le préfet, après concertation avec la maire (Anne Hidalgo), va étendre le port du masque dans l'ensemble de la capitale», une obligation qui concernait jusque-là seulement quelques zones.
«La question évidemment se pose pour la petite couronne, compte tenu des circulations entre ces territoires», a ajouté le Premier ministre.
Le nombre de verbalisations pour infraction aux règles du port du masque atteint «un flux de 700 par jour», a annoncé jeudi le premier ministre Jean Castex lors d'une conférence de presse.
Dans les établissements recevant du public, les autorités ont procédé depuis le 17 août à 30.000 contrôles, qui ont donné lieu à 1900 mesures de police et 53 fermetures, a ajouté le premier ministre
La France dispose désormais de deux fois plus de lits en réanimation que lors de la première vague, annonce Olivier Véran. D'après le ministre de la Santé, les capacités d'accueil pourraient être augmentées à 12.000 lits en cas de besoin.
«Sur les données du 15 juin au 15 août, les critères de gravité sont plus bas que ce que nous avions», souligne le professeur Raoult lors de sa conférence de presse. «Les marqueurs de gravité sont plus bas» constate le scientifique, qui ajoute qu'«encore une fois on ne peut rien prédire» sur le comportement à venir du virus. «Il y a une souche très différente qui circule» actuellement, détaille-t-il.