Notre-Dame ne serait pas encore totalement hors de danger. La cathédrale a enregistré des chutes de pierres après la canicule et court encore un risque potentiel d'effondrement, a indiqué le ministère de la Culture.
Notre-Dame de Paris a connu des chutes de pierres en raison de la canicule et est menacée d'effondrement. Le ministère de la Culture indique que «le rythme des travaux» depuis le 16 avril se trouve justifié en raison de cette «urgence impérieuse».
Accusé de négligences sur les risques de plombémie, le ministère a expliqué que «l'ensemble des services de l'État impliqués dans le chantier ont fait de la santé des travailleurs intervenant sur ce chantier une priorité absolue, primant sur toute autre considération». Le ministère évoque les différentes mesures prises «pour préserver l'état de santé des travailleurs» dès les 18 et 22 avril par la Direction régionale des affaires culturelles (DRAC).
Le ministère, après l'interruption actuelle, annonce la nécessité de la reprise rapide des travaux : «Aujourd'hui, l'édifice fait toujours l'objet d'un arrêté de péril du préfet de police, en date du 17 avril, et de nouvelles chutes de pierre des voûtes de la nef se sont très récemment produites suite à l'épisode de canicule». Les travaux vont reprendre le 19 août.
Le 25 juillet les travaux ont été stoppés pour des raisons sanitaires après les observations de l'inspection du travail à cause des risques de contamination au plomb. Les travaux doivent reprendre lundi. «C'est uniquement l'urgence liée à ce risque persistant d'effondrement qui justifie le rythme des travaux engagés depuis le 16 avril», a insisté le ministère. Répondant aux inquiétudes exprimées par les associations, le ministère explique, pour justifier sa décision, que «les préconisations de l'inspection du travail ont déjà été largement prises en compte par la maîtrise d'ouvrage et le seront également pendant toute la durée de l'opération de conservation et de restauration de la cathédrale».
LIRE AUSSI - La canicule menace Notre-Dame de Paris