29.06.2023
Éric Ciotti, président des Républicains (LR), appelle à déclencher l’état d’urgence en France.
«Je demande le déclenchement sans délai de l’état d’urgence partout où des incidents ont éclatés», a tweeté président des Républicains (LR) Éric Ciotti.
«Le calme et l’ordre doivent être rétablis d’urgence sur l’ensemble du territoire national. J’apporte un soutien total aux forces de l’ordre!», a-t-il rajouté.
«Des gangs armés ont cherché à tuer des policiers, ont pris pour cible des habitations et ont même tenté de libérer des prisonniers à Fresnes… C’est intolérable. Rien ne peut justifier ce déchaînement de violence!», a-t-il dénoncé.
«Mairies et commissariats attaqués, destruction du mobilier urbain, vol de matériel aux forces de l’ordre, tramway incendié… C’est le bilan d’une nuit d’émeutes et de saccages qui coûteront des millions d’euros», continue-t-il.
«Insupportables images d’émeutes cette nuit partout en France! Des gangs armés ont voulu piller, brûler des bâtiments publics mais aussi des habitations , tuer des policiers, libérer des prisonniers à Fresnes. Rien ne peut justifier ce déchaînement de violence! Honte à ceux qui attisent le feu», lance-t-il, clamant: «La République ne peut se soumettre. Soutien total aux forces de l’ordre».
Les émeutes ont été provoquées par la mort d’un jeune automobiliste de 17 ans. Il a refusé d’obtempérer aux demandes des policiers de s'arrêter pour procéder à des contrôles d'identité. Lorsqu’ils ont réussi à le rattraper et à l'arrêter, l'un des policiers a pointé son arme de service sur l’automobiliste, tandis que l'autre essayait de le forcer à sortir de la voiture. Le jeune homme a mis les gaz, alors que le policier a tiré une balle dans son thorax, après quoi la voiture a parcouru dix mètres et s'est écrasée contre un poteau.
Le policier auteur du coup de feu a été interpellé pour suspicion de meurtre avec préméditation et placé en garde à vue. Parallèlement, le parquet de Nanterre a ouvert une enquête pour "refus d'obtempérer" aux demandes des forces de l'ordre et "tentative d'homicide volontaire sur personne dépositaire de l'autorité publique". L’incident a provoqué une vague de violences dans les banlieues parisiennes où 24 policiers ont été blessés.
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