L'Assemblée nationale a adopté le projet de loi de sortie progressive de l'état d'urgence modifié et son controversé «pass sanitaire».
Les députés ont adopté dans la nuit de mardi à mercredi l'article 1er du projet de loi, par 208 voix contre 85, après une journée agitée par la fronde du MoDem dans la majorité.
Le gouvernement a été contraint de revoir l'article premier du texte, rejeté en fin de journée de mardi par l’Assemblée nationale, y compris par le MoDem, pourtant membre de la majorité.
L'exécutif a, pour répondre aux alliés centristes, accepté d'écourter la période de transition pendant laquelle des restrictions de libertés restent à sa disposition face à la pandémie, du 2 juin à fin septembre, plutôt que fin octobre.
Réécrits, l'article premier et le projet de loi, voté par 208 voix contre 85, ont été adoptés par l’Assemblée nationale qui passeront au Sénat en séance le 18 mai.
Malgré le refus dans une première lecture à l'Assemblée nationale de valider l'article premier et le projet de loi, le Premier ministre, Jean Castex, a assuré au journal télévisé de France 2 que le pass sanitaire sera voté.
«Des négociations ont eu lieu en soirée pour «trouver un accord» et «régler ce problème», a-t il annoncé.
Son entretien est intervenu alors que l’Assemblée nationale avait rejeté, par 108 voix contre et 103 pour, l'article 1er du projet de loi relatif à la gestion de la sortie de crise sanitaire, qui inclut la création d'un pass sanitaire.