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Réfugiés: l'impact du coronavirus sur la situation migratoire

La prolifération rapide de la pandémie de coronavirus a remis en question l'avenir des valeurs européennes. Les pays européens devront faire un choix: soit continuer de recevoir sans contrôle les réfugiés et les migrants, soit assurer la sécurité épidémiologique.

Toutes les mesures de quarantaine prises aujourd'hui par les pays européens pourraient s'avérer absolument inutiles sur fond de présence en Europe de millions de réfugiés d'Afrique et d'Asie. Des centaines de ressortissants syriens, afghans, pakistanais, libyens, somaliens, érythréens et autres vivent sur le territoire de pays européens dans des campements sans être soumis au contrôle médical. C'est un milieu extrêmement favorable pour la propagation de différentes épidémies, compte tenu de l'accès restreint d'une aide médicale normale, de l'entassement, de l'hygiène dérisoire et de la mauvaise nutrition.

Il est possible de forcer un Européen moyen, sous peine d'amende, à respecter le régime de confinement. Mais que faire des réfugiés? Il est impossible de contenir en isolement des centaines de milliers d'individus. Alors que l'isolement dans des locaux communs avec une cuisine et des toilettes communes ne constituent pas une prévention fiable du coronavirus. Et comment est-ce possible d'isoler qui que ce soit dans un campement? C'est un véritable double fond du coronavirus. Imaginez l'ampleur de la catastrophe dans un tel camp si même un seul individu était infecté par le coronavirus.

La situation est d'autant plus grave que de nombreux réfugiés ne respectent pas la quarantaine et sont prêts à provoquer des troubles sur le territoire de leur camp au moindre prétexte. Par exemple, il a fallu envoyer près de 200 policiers dans la ville allemande de Suhl où se trouve un camp de réfugiés avec 533 personnes en confinement. Les forces de l'ordre ont dû intervenir pour séparer les résidents du camp qui se battaient.

Une autre conséquence de la pandémie est la réduction du nombre de volontaires qui aidaient auparavant les services sociaux pour organiser le quotidien des réfugiés. Peu souhaitent attraper le coronavirus, c'est pourquoi le nombre du personnel parmi les volontaires a fortement chuté.

Et si dans les camps allemands la situation reste relativement maîtrisée, les politiques européens sont très inquiets par la situation dans les camps de réfugiés sur les îles grecques, notamment à Lesbos. S'y trouvent des dizaines de milliers de réfugiés de Syrie, d'Afghanistan et d'autres pays. Ils sont très entassés sans avoir accès aux moyens d'hygiène.

Les autorités grecques, afin d'éviter la prolifération du virus, ont décrété un contrôle très sévère des camps. La direction de l'UE songe actuellement à l'évacuation au moins d'environ 10.000 réfugiés mineurs des îles grecques. Dans le but d'empêcher la pénétration de nouveaux réfugiés depuis le territoire turc, la sécurité grecque a installé du fil barbelé à la frontière et utilise des moyens spéciaux, mais les réfugiés, qui ne sont majoritairement pas syriens, mais afghans, pakistanais et africains, continuent d'essayer de pénétrer dans le pays.

D'où la question: au moment où au nom de la lutte contre la pandémie sont restreints les droits et les libertés des Européens, faut-il accueillir des étrangers dont on ignore l'état de santé sans documents médicaux? Il ne fait aucun doute que la situation épidémiologique en Europe, si elle ne renonçait pas à la politique des portes ouvertes pour tous, se détériorerait considérablement.

Aujourd'hui, tous les pays de l'UE ont renoncé aux programmes d'accueil de réfugiés sur leur territoire. C'est ce qu'ont déclaré des représentants de la Commission européenne. Pendant ce temps, les forces de droite se sont particulièrement activées en Italie, en France et en Allemagne. Par exemple, la droite italienne a durement critiqué le gouvernement pour l'autorisation d'un navire avec 276 Africains rescapés à son bord d'accoster en Sicile. Change également la perception de la position du premier ministre hongrois Viktor Orban, qui a annoncé la nécessité de stopper les 130.000 réfugiés qui se trouvent déjà dans les Balkans. Tout cela entraîne déjà des conflits politiques.

Il se pourrait que la pandémie du Covid-19 devienne le point de départ qui changera foncièrement la politique migratoire de la plupart des pays européens.

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