03.09.2024
Cette saisie en République dominicaine marque une escalade avec les États-Unis.
«Les États-Unis ont saisi l’avion du président vénézuélien, Nicolas Maduro, après avoir déterminé que son acquisition constituait une violation des sanctions américaines, entre autres questions pénales. Les États-Unis ont envoyé l'avion en Floride lundi, selon deux responsables américains», fait savoir CNN.
«Cela envoie un message jusqu'au sommet», a déclaré à CNN l'un des responsables américains. «S’emparer de l’avion du chef de l’Etat étranger est du jamais vu en matière pénale. Nous envoyons ici un message clair: personne n’est au-dessus des lois, personne n’est à l’abri des sanctions américaines».
«L’avion a été décrit par les responsables comme l’équivalent vénézuélien de l’Air Force One et il a été photographié lors de précédentes visites d’État de Maduro à travers le monde», rajoute le média US.
Le président de la République dominicaine, Luis Abinader, a déclaré que l'avion saisi par les États-Unis lundi n'était pas immatriculé au nom du gouvernement vénézuélien, mais plutôt sous «le nom d'un individu».
Le ministre dominicain des Affaires étrangères, Roberto Álvarez, a déclaré que le bureau du procureur général du pays avait reçu en mai dernier une ordonnance d'un tribunal national pour «immobiliser» l'avion. Les États-Unis avaient demandé qu'il soit immobilisé afin de pouvoir rechercher «des preuves et des objets liés à des activités frauduleuses, à la contrebande de marchandises à des fins d'activités illicites et au blanchiment d'argent», a-t-il déclaré.
Le ministre vénézuélien des Affaires étrangères, Yvain Gil, affirme, comme rapporté par El Observador que les mesures prises par Washington sont illégales».
Le média d'Amérique du Sud conclut: «La République bolivarienne du Venezuela dénonce à la communauté internationale» car «une fois de plus, les autorités des États-Unis d'Amérique, dans une pratique criminelle récidiviste qui ne peut être décrite comme autre chose que la piraterie, a confisqué illégalement un aéronef qui a été utilisé par le président de la République, se justifiant par les mesures coercitives qu'elles imposent unilatéralement et illégalement dans le monde entier».
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