28.11. 2023
Plus de 15.000 personnes tuées à Gaza depuis le 7 octobre.
Plus de 15.000 personnes ont été tuées dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre a fait savoir Al Jazeera, se référant au service de presse des autorités de l’enclave palestinienne, précisant: «Un porte-parole du bureau des médias a déclaré que le nombre de morts avait augmenté après que davantage de corps aient été récupérés dans les rues de Gaza et dans les décombres des maisons détruites».
Parmi les victimes, on compte environ 6150 enfants et 4000 femmes. Les frappes israéliennes sur la bande de Gaza ont tué 207 travailleurs médicaux, 26 représentants de la défense civile et 70 journalistes.
Plus de 36.000 Palestiniens, dont 75% d’enfants et de femmes, ont été blessés plus ou moins gravement.
Le service de presse des autorités de l’enclave palestinienne a ajouté que 7000 Palestiniens sont toujours portés disparus, soit sous les décombres, soit sans que leur sort soit inconnu.
La situation au Moyen-Orient s’est brusquement aggravée après que des combattants du Hamas de la bande de Gaza se sont infiltrés en Israël le 7 octobre dernier, tuant des habitants de localités frontalières et prenant plus de 200 otages, dont des enfants, des femmes et des personnes âgées. Le Hamas qualifie cette attaque de réponse aux actions menées par les autorités israéliennes contre la mosquée Al-Aqsa à Jérusalem. Israël a décrété un blocus total de Gaza et lancé une opération militaire dans la bande de Gaza. Des frappes sont menées dans les zones frontalières du Liban et de la Syrie en réponse aux tirs d’artillerie. Des affrontements ont également lieu en Cisjordanie.
Le 22 novembre, le Hamas a annoncé qu’il était parvenu à un accord avec Israël, sous la médiation de l’Égypte et du Qatar, sur une trêve humanitaire de quatre jours dans la bande de Gaza. L’accord prévoit la libération de 50 enfants, adolescents (moins de 19 ans) et femmes détenus dans l’enclave en échange de la libération de 150 adolescents (moins de 19 ans) et femmes des prisons israéliennes. La trêve est entrée en vigueur le 24 novembre, le même jour que la libération d’un premier groupe d’otages. Initialement, l’accord prévoyait la possibilité de prolonger la trêve d’un jour en cas de libération de 10 otages supplémentaires.
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