17.02.2023
Lors d'une visite à Ankara, le secrétaire général Stoltenberg fait maintenant monter la pression.
«Le moment est venu de ratifier [la demande] de la Finlande et de la Suède et d'en faire des membres à part entière de notre Alliance», a martelé Jens Stoltenberg durant la conférence de presse donnée jeudi avec le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlüt Çavuşoğlu.
«Je continue donc à croire que le moment est venu de ratifier à la fois la Finlande et la Suède», a-t-il insisté.
«Ensuite, sur votre question [celle de Mevlüt Çavuşoğlu] de savoir si la Finlande et la Suède devraient ratifier ensemble ou s'il est possible de ratifier la Finlande d'abord et la Suède ensuite. Eh bien, encore une fois, ma position est que les deux peuvent être ratifiés maintenant. Mais, la principale question n'est pas de savoir s'ils sont ratifiés ensemble. Le principal problème est que la Finlande et la Suède soient ratifiées dès que possible», a-t-il continué.
Jens Stoltenberg a tenu à déclarer: «Ils ont tous deux fait de grands pas depuis que nous avons signé le mémorandum conjoint entre la Finlande, la Suède et la Türkiye en juillet lors du sommet de l'Otan à Madrid l'année dernière».
Mevlüt Çavuşoğlu a déclaré, selon Der Spiegel qu'il n'était «pas réaliste de dire, en particulier à propos de la Suède, que le pays avait rempli les conditions. La Türkiye attend de nouvelles mesures concrètes».
Ankara bloque depuis des mois les efforts de la Suède pour rejoindre l'Otan. Le gouvernement turc exige que Stockholm adopte une ligne plus dure envers les militants kurdes qu'il considère comme des «terroristes». Le conflit a récemment atteint son paroxysme après qu'un Coran a été brûlé lors d'un rassemblement organisé par un politicien islamophobe près de l'ambassade de Türkiye à Stockholm en janvier.
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