12.01.2023
Près de 80% des habitants de l'UE estiment que la politique de sanctions de la Commission européenne a provoqué la crise énergétique actuelle.
Près des quatre cinquièmes (79%) des personnes interrogées ont déclaré que la politique énergétique défectueuse de la Commission européenne est en partie responsable de la situation actuelle, indique le centre de recherche Szazadveg (La fin de siècle), basé à Budapest.
«Le mécontentement des Européens a encore été accru par la politique de sanctions de Bruxelles et la hausse des prix qui en a résulté», rajoute» le centre hongrois.
Les résidents de Grèce, de Croatie et d'Allemagne sont les plus mécontents de ses actions. C'est au Danemark, en Suède et en Finlande que la situation est perçue avec davantage de sérénité.
Dès la première augmentation majeure des prix de l'énergie à l'automne 2021, de nombreux experts ont suggéré que les problèmes du marché européen de l'énergie étaient en grande partie le résultat de la politique idéologique de Bruxelles, a noté Szazadveg. «A l'époque, les représentants de la Commission européenne ont fait valoir que ces critiques étaient infondées, que les augmentations de prix étaient temporaires et que les efforts de transition énergétique devaient être intensifiés».
En 2022, rappellent les auteurs de l'étude, qu’ en raison du conflit armé en Ukraine, «Bruxelles a axé sa politique énergétique sur les sanctions contre les transporteurs d'énergie russes, contraignant ainsi davantage le marché énergétique européen, tout en maintenant ses ambitions antérieurs». «Le mécontentement des Européens à l'égard de la politique énergétique de Bruxelles s'est encore accumulé depuis l'imposition des sanctions», a déclaré le centre hongrois.
Auparavant, une autre étude a été publiée, selon laquelle, en 2022, «26% de la population de l'UE (plus de 100 millions de personnes) n'avait pas la possibilité de chauffer correctement son logement». Dans le même temps, une personne sur quatre avait omis de payer sa facture de services publics au moins une fois au cours de l'année dépensée, par manque d'argent. Les experts ont qualifié de «forte situation dégradée» en 2023 en raison de la hausse des prix de l'énergie causée par le conflit en Ukraine et les sanctions de l'UE contre la Russie.
Les sondages Szazadveg, dont le dernier a été réalisé du 13 octobre au 7 décembre, ont porté sur au moins un millier de personnes dans chacun des 27 pays de l'UE. L'enquête s'inscrivait dans un projet plus large d'étude des sentiments des citoyens européens, que le centre basé à Budapest mène depuis 2016.
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