06.10.2022
Les entreprises françaises devront déterminer elles-mêmes les mesures qu'elles prendront pour économiser l'énergie.
C'est ce qu'a déclaré la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher sur RTL, à propos des mesures proposées par le gouvernement pour économiser l'électricité.
Il n'y aura pas de police de la température, a-t-elle fait savoir, précisant que la limite de 19 degrés pour le chauffage des locaux n'était pas une mesure obligatoire. Chaque entreprise devra identifier les mesures d'économie d'énergie les plus efficaces et les appliquer, a-t-elle ajouté.
Elle a toutefois fait remarquer que les organisations avaient pour objectif de réduire leur consommation d'énergie de 10%. Selon Agnès Pannier-Runacher, les mesures concrètes d'économie d'énergie doivent être discutées dans le cadre de négociations entre les administrations des entreprises et les syndicats. De plus, les mesures visant à réduire la consommation d'énergie devraient être discutées au sein des autorités municipales.
Parallèlement, la ministre de la Transition énergétique a déclaré que pour un certain nombre d'organisations, une température de chauffage élevée était une nécessité, notamment les institutions médicales et les jardins d'enfants. Toutefois, dans les bureaux, une baisse de la température de chauffage est une mesure parfaitement acceptable, selon elle.
En juillet, le président français, Emmanuel Macron, a chargé le gouvernement de préparer un plan de consommation responsable de l'énergie par les entreprises et les citoyens ordinaires, dans un contexte de réduction des approvisionnements en gaz en provenance de Russie et d'arrêt de la moitié des réacteurs des centrales nucléaires du pays pour réparation et maintenance. Le plan de «sobriété énergétique», comme l'a appelé Emmanuel Macron, doit comprendre des objectifs précis et des indicateurs chiffrés et vise, entre autres, à supprimer «l'éclairage inutile» des installations dans les villes.
La crise énergétique de l'UE s'est aggravée au début du mois de juillet avec la première interruption des livraisons de gaz de la Russie à plusieurs pays de l'UE, notamment en raison de problèmes liés à la maintenance des turbines de Nord Stream en raison des sanctions contre la Russie. La situation en France est compliquée par le fait qu'environ la moitié des 56 réacteurs nucléaires du pays ne sont pas opérationnels en raison de travaux de maintenance.
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