Les ambassadeurs de l'UE ont approuvé un mandat de négociation avec le Parlement européen sur la proposition d'un certificat vert numérique.
Ce certificat, approuvé le 14 avril dernier, comme l'indique le Conseil de l'Union européenne, facilitera la sécurité et la liberté de mouvement pendant la pandémie de la Covid-19 en fournissant la preuve qu'une personne a été vaccinée contre la Covid-19, a reçu un résultat de test négatif ou s'est rétablie de la Covid-19.
Le premier ministre du Potugal, António Costa a estimé que «la situation épidémiologique actuelle reste très préoccupante, mais pour l’avenir, nous devons trouver des solutions qui fonctionnent dans tous les Etats membres. Le certificat vert numérique vient pour faciliter la sécurité et la libre circulation. C'est très important pour nos citoyens, pour nos sociétés et pour la reprise de nos économies. Je salue cette première étape. Cela montre que nous sommes prêts à s'engager de manière constructive avec le Parlement européen et la Commission pour continuer à avancer rapidement sur ces propositions, afin que le certificat et le système soient pleinement opérationnels cet été».
Les passeports Covid peuvent être utilisés dans tous les Etats membres de l'UE, ainsi qu'en Islande, au Liechtenstein, en Norvège et en Suisse (espace Schengen). Le certificat vert numérique sera également ouvert à des initiatives développées à l'échelle internationale.
Cependant, un tel certificat n'est pas un document de voyage et n'est pas une condition préalable à la libre circulation dans le monde. Cette clause a été introduite pour éviter la discrimination à l'encontre de ceux qui n'ont pas été vaccinés contre le coronavirus.
Le Parlement européen devrait adopter sa position lors de sa plénière du 26 au 29 avril. Les négociations interinstitutionnelles commenceront dès que possible par la suite. Les Etats membres ont souligné leur volonté de faire en sorte que le cadre soit prêt d'ici à l'été 2021.