Le groupe «a désormais dix jours pour répondre au contradictoire», a indiqué le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin. Génération identitaire explique vouloir utiliser «toutes les voies juridiques possibles» pour contester cette décision.
Vendredi soir, l'organisation de défense de l'identité française et de la France, Génération identitaire a été notifiée de sa dissolution prochaine, information confirmée par franceinfo.
Dans la soirée de samedi, la procédure a été officialisée par le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin sur Twitter. «Génération identitaire: la procédure de dissolution est enclenchée. Cette organisation a désormais 10 jours pour répondre au contradictoire», a écrit le ministre.
Si aucun élément nouveau n'est apporté, «la dissolution [de l'organisation] est très probable sous 15 jours», expliquait le ministère de l'Intérieur.
La décision de cette dissolution avait été mis en route par le ministre de l'Intérieur ,Gérald Darmanin, après qu'il s'est dit «scandalisé» mardi 26 janvier par plusieurs opérations anti-migrants de Génération identitaire aux frontières françaises, en particulier dans les Pyrénées. Plusieurs élus avaient aussi réclamé cette dissolution.
Génération identitaire avait lancé une même opération dans les Hautes-Alpes en avril 2018. En première instance, trois militants avaient été condamnés par le tribunal de Gap, avant d'être relaxés en appel en décembre dernier. L'organisation s'était aussi faite remarquer publiquement en déployant une banderole sur laquelle était écrit: «Justice pour les victimes du racisme anti-blanc. White Lives Matter», sur un balcon surplombant la place de la République à Paris, pendant une manifestation antiraciste, lancée à l'appel du comité la Vérité pour Adama.