Edouard Philippe, le Premier ministre, a annoncé qu' à partir du 11 mai et au début du déconfinement «le port du masque sera rendu obligatoire dans tous les transports, métros comme bus».
Il a notamment dit que «les bus scolaires circuleront à moitié-vide, avec obligation de port du masque pour les collégiens et les chauffeurs. Le port du masque sera également obligatoire dans les taxis et les VTC qui ne disposent pas de protection en plexiglas».
Devant l'Assemblée et des députés, qui respectaient la distanciation sociale, le Premier ministre, a présenté les grandes lignes du déconfinement dans six domaines-clés: écoles, commerces, entreprises, tests et isolement des malades, masques et rassemblements.
L'enjeu est vital pour le pays. Il faut faire repartir l'économie sans déclencher une deuxième flambée de l'épidémie dont la page n'est pas tournée. Et Edouard Philippe a misé sur le civisme des Français pour que ces derniers suivent à la lettre les ordres de confinement et de distanciation sociale jusqu'au 11 mai, signalant qu'un relâchement pourrait amener le gouvernement à revoir les mesures de déconfinement prévues ce 11 mai.
Le nombre de décès en France étaient lundi soir de 23.293, dont 437 de plus en 24 heures. Mais le nombre de patients en réanimation continue de décroître. Le projet de loi prorogeant l'état d'urgence sanitaire de deux mois, jusqu'au 24 juillet, sera également présenté samedi en Conseil des ministres et sera examiné la semaine prochaine au Parlement. Cette loi permet de prendre par décret des mesures -et des sanctions- organisant le confinement, restreindre la circulation et limiter les rassemblements.