Le président français annule ou déplace ses déplacements prévus pour cette semaine, a indiqué BFMTV en citant l'Elysée. Ces modifications d'agenda ne seraient pas en lien avec le Coronavirus. L'AFP cite l'importance de devoir se focaliser sur «la gestion de la crise» du coronavirus».
Les visites du président qui ne sont pas en lien avec l'épidémie du Covid-19 ont été annulées ou reportées. Les nouvelles dates ne sont pas encore publiées.
BFMTV a émis l'idée que ces modifications dans l'agenda présidentiel pouvaient être liées à l'expansion du virus coronavirus. L'AFP a, peu après, confirmé cette information en citant l'Elysée qui l'a expliqué comme la nécessité de se «concentrer sur la gestion de la crise du Covid-19».
«Compte tenu de l'évolution de la crise du coronavirus, le président a décidé de modifier son agenda cette semaine afin de se concentrer pleinement sur le suivi de la gestion de la crise», a expliqué l'Elysée citée par l'AFP.
«Dans ce contexte, il sera amené à effectuer plusieurs déplacements ou rendez-vous dans le courant de la semaine à la rencontre des personnels hospitaliers, de la population et des autorités sanitaires», a ajouté la présidence.
«Nous avons décidé, en accord avec la présidence de la République, de reporter à une date ultérieure le 35e dîner du Crif», a déclaré Francis Kalifat, le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) tout en assurant que ce rendez-vous annuel à Paris, auquel assiste un millier de personnes, se tiendrait «de toute façon en 2020».
Emmanuel Macron ne se rendra, donc, pas au dîner annuel du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), initialement prévu au Carrousel du Louvre, et ne sera pas présent dans le département du Gers, où il devait rencontrer l'animateur de radio et de télévision, Stéphane Bern, pour parler de la question du patrimoine. Le déplacement de M.Macron, prévu jeudi, en Île-de-France sur le sujet du séparatisme a été aussi annulé.
La semaine dernière Emmanuel Macron avait pointé du doigt l’importance de la maladie durant sa visite de l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière où est décédé le premier patient français des suites du coronavirus. Le président français avait déclaré: «On a devant nous une épidémie qui arrive» et il faudra «l'affronter au mieux». http://www.observateurcontinental.fr/?module=news&action=view&id=1413
La France compte 130 cas de contamination depuis fin janvier et est devenue avec l'Italie et l'Allemagne l'un des principaux foyers du coronavirus en Europe. Plusieurs mesures ont été annoncées par l'exécutif, dont l'annulation de tous les rassemblements en milieu fermé de plus de 5.000 personnes.