Mercredi, le Sénat a acquitté Donald Trump à l'issue de son procès historique en destitution, avec le soutien de tous les élus républicains sauf un, et sans aucune voix démocrate.
Le président américain a été déclaré non coupable du chef d'abus de pouvoir par 52 des 100 sénateurs américains et par 53 du chef d'entrave à la bonne marche du Congrès, adoptés le 18 décembre à la Chambre des représentants.
Le 45e président des Etats-Unis était accusé par les Démocrates d'avoir utilisé les moyens de l'Etat, notamment une aide militaire validée par le Congrès, pour tenter de forcer l'Ukraine à enquêter sur son possible adversaire à la présidentielle, Joe Biden. C'est par cette accusation que les représentants l'avaient inculpé et ce qui s'était traduit par la mise en place de l'«impeachment» c'est à dire la procédure de destitution.
Cette procédure était dès le départ vouée à l'échec car la Constitution des Etats-Unis impose une majorité des deux tiers (67 sièges sur 100) pour déclarer le président coupable et Donald Trump pouvait compter sur le soutien de 52 des 53 sénateurs républicains.
Un geste fort a particulièrement marqué les esprits et montré la haine du camp démocrate. Un jour avant le verdict du Sénat favorable à Donald Trump, Nancy Pelosi (Parti démocrate), présidente de la chambre des représentants, a ostensiblement déchiré le texte de l’allocution présidentielle du président américain tenue mardi soir sur l'état de l'Union, prononcé devant le Congrès. Ce geste et le procès en impeachment derrière lui, le président aborde la campagne présidentielle en position de force face aux démocrates et tient à le faire savoir dès aujourd'hui en fin de journée.
Sur son compte Twitter le président des Etats-Unis a annoncé qu'il va s'exprimer en cette fin d'après midi «depuis la Maison Blanche (à partir de 18 heures pour la France) pour évoquer la victoire de notre pays face à cet «impeachement» en forme de mascarade».