Durant ses vœux à la presse, Marine Le Pen, la présidente du Rassemblement national (RN), a annoncé vouloir se présenter à l'élection présidentielle de 2022.
La tête d'affiche du RN a certifié que sa décision était «réfléchie» lors de ses vœux à la presse au siège du Rassemblement national situé à Nanterre (Hauts-de-Seine). Selon son entourage la figure du RN a affirmé qu'elle se donne un an pour préparer son projet d'ici le congrès du RN qui doit se tenir en 2021 et a déclaré que sa candidature pour l'élection présidentielle de 2022 ne faisait «aucun doute».
«Ma décision a été réfléchie, mais elle est prise. Mon projet est d'aller vers un projet d'unité nationale, autour d'un grand dessein français, d'un grand projet fédérateur qui puisse réunir les Français d'où qu'ils viennent,d'un projet de grande alternance pour remettre le pays sur pied», a-t-elle déclaré aux journalistes. Puis elle a rajouté que «les raisons profondes de cette décision d'être candidate, vous l'avez compris, ne fait planer aucun doute sur ma volonté de victoire» car «le duel nationaux/mondialistes est engagé».
Comme pour les européennes, Marine Le Pen compte privilégier pour la présidentielle les petits meetings, moins coûteux, plutôt que les rassemblements géants.
Même si Marine Le Pen est la première figure politique d'importance à se prononcer sur sa candidature pour 2022, d'autres personnes politiques moins imposante sur la vie politique française ont, eux, aussi avant la patronne du RN présenté leur candidature.
Le député des Pyrénées-Atlantiques Jean Lassalle a, par exemple, évoqué, selon l'état des finances et une «bonne santé», sa candidature en novembre dernier. François Asselineau, lui, l'avait annoncé lors des débats avant les élections européennes.