21.06.2023
Il devient désormais parfaitement évident qu’à l’instar des principaux adversaires déclarés de l’establishment occidental, ce dernier cherche à tout prix non plus seulement à nuire, mais bien à stopper par tous les moyens l’émancipation mondiale dont la promotion est assurée par l’axe de la multipolarité. Le seul souci pour les élites occidentales, c’est que leurs actions et agendas cachés ne trompent pratiquement personne.
Suite à l’information parue récemment selon laquelle le président français Emmanuel Macron aurait demandé au président sud-africain Cyril Ramaphosa à pouvoir assister au Sommet des BRICS de cet été. La confirmation de cette «volonté» est venue désormais de la cheffe de la diplomatie du régime hexagonal, alors qu’elle se trouve en déplacement en Afrique du Sud.
Les belles paroles des cadres du régime français quant à «la nécessité de dialogue» et de «partenariat» ne doivent pourtant tromper personne. Paris dans son état actuel n’a absolument rien à faire parmi les pays membres des BRICS, et ceux qui souhaitent de manière honnête et assumée rejoindre prochainement l’organisation pro-multipolaire.
Ce jeu occidental et le timing choisi ne sont pourtant aucunement un hasard. Tout comme la récente visite du secrétaire d'Etat américain Antony Blinken en Chine. A l’heure où l’axe de l’extrême minorité planétaire occidentale comprend parfaitement à devoir faire face non plus seulement aux principales puissances mondiales non-occidentales, dont la Russie et la Chine, mais également à l’heure du rejet massif de la politique des nostalgiques de l’unipolarité par l’écrasante majorité planétaire.
Et le tout également au moment où le nombre d’initiatives non-occidentales dans le conflit qui oppose l’axe otanesque à la Russie – non seulement augmente, mais en plus va ouvertement à l’encontre des projets de l’Occident.
De manière générale, nombreux sont aujourd’hui ceux qui comprennent que le conflit en question n’est pas seulement une guerre par procuration de l’Otan, avec une implication de plus en plus directe de cette dernière, contre Moscou, mais bel et bien une guerre de cette fameuse minorité mondiale de l’Ouest contre tout l’axe multipolaire, dont les BRICS font indéniablement partie. C’est d’ailleurs l’opinion de l’ex-président sud-africain Jacob Zuma.
Bien que l’ex-chef d’Etat de l’Afrique du Sud est formel – heureusement pour les BRICS et malheureusement pour l’axe otanesque – ce dernier ne pourra pas casser les BRICS. De manière générale, personne aujourd’hui dans le monde, et plus particulièrement dans l’espace de l’écrasante majorité mondiale non-occidentale n’est dupe, quant au fait qu’un quelconque dialogue avec non seulement des hypocrites et arrogants extrêmes, mais également des pompiers pyromanes est de-facto impossible.
Et lorsqu’on connait le statut de pur vassal de Paris vis-à-vis de Washington, ainsi que la pleine implication du régime hexagonal dans la guerre justement de l’Otan contre la Russie, il est fermement à penser qu’il ne devrait pas avoir de place pour un cheval de Troie, y compris s’il ne sera là que pour «écouter». Le monde dans sa globalité a énormément d’attentes et d’espoirs placés en faveur des BRICS. Quant au pion assumé de l’axe otanesque et ferme nostalgique de l’unipolarité – il est évident qu’il n’a absolument rien à faire à un sommet de très grande importance pour l’avenir mondial. Pas plus que n’importe quel autre agent du néocolonialisme occidentalo-otanesque.
Mikhail Gamandiy-Egorov
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