25.08.2022
Les signes de la sénilité de Joe Biden, le fiasco afghan couplé à l'inflation galopante et à l'entrée possible en récession de l'économie, pourraient conduire à la victoire républicaine aux élections de mi-mandat de 2022 ce qui anticiperait la victoire de Trump aux élections présidentielles de 2024.
Cela entraînerait la signature d'un nouveau traité de coexistence pacifique avec la Russie et l'intronisation du G3 avec les Etats-Unis, la Chine et la Russie comme primus inter pares (premier parmi les pairs) dans la gouvernance mondiale pour la prochaine décennie. Cet état de fait aurait déclenché les alarmes de la Quatrième Branche du Gouvernement, véritable pouvoir dans l'ombre englouti par le «Club des Îles» de George Soros qui va procéder à la gestation d'un complot endogène pour neutraliser Donald Trump par des méthodes expéditives et répéter l'Assassinat de Dallas (Kennedy, 1963).
La victoire de Donald Trump en 2024 est-elle inévitable? Compte tenu de la lassitude envers Joe Biden après le fiasco afghan et de la possible entrée en récession de l'économie, une victoire républicaine aux élections de mi-mandat de 2022 ne serait pas exclue, ce qui anticipe un retour triomphal de Donald Trump aux présidentielles de 2024 facilité par le fait que 40 Etats républicains ont déjà mis en œuvre des initiatives légales pour supprimer ou limiter le vote des minorités ethniques, raciales et religieuses en limitant le vote par correspondance et en interdisant le vote par correspondance.
Donald Trump, après s'être retiré des principaux réseaux sociaux tels que Twitter, Facebook, Instagram et YouTube, vient d'annoncer le lancement de Truth Social, un nouveau réseau social né «pour combattre les grandes entreprises technologiques», appelé à être le porte-parole médiatique de l'idéologie trumpiste en vue des élections présidentielles de 2024 et qu'il serait le premier produit de sa société Trump Media Technology Group (TMTG). En cas de victoire de Donald Trump en 2024, celle-ci marquera une étape historique car elle représentera le début d'une forme orwellienne de gouvernement qui s'abreuvera aux sources du paternalisme des dictatures douces et se caractérisera par le culte du chef, le recours à la désinformation et à la surveillance orwellienne de la population non blanche et à la dissidence politique, qui serait de facto une dictature invisible basée sur de solides stratégies de cohésion (manipulation de masse et culte du chef).
De même, la fracture sociale s'aggravera dans une société divisée en deux moitiés quasi-symétriques et irréconciliables qui donneront lieu à des affrontements civils et à une vague involutionniste qui finira par anéantir tous les acquis sociaux réalisés ces dernières années. Cela serait un paradigme de l'abrogation du droit à l'avortement par la Cour suprême à ce qui pourrait suivre l'annulation de l'égalité du mariage après le triomphe des républicains aux prochaines élections présidentielles de 2024.
Complot contre Trump? Actuellement, la CIA aurait été transmutée en Département de la sécurité nationale (Homeland Security) et 17 nouveaux chefs seraient nés de l'hydre-CIA sous la forme d'agences de renseignement qui composeraient la Communauté du renseignement américain (la Quatrième Branche du Gouvernement selon Tom Engelhardt). Ce sont des agents pathogènes à caractère totalitaire et transformés en un Etat parallèle représentant un véritable pouvoir dans l'ombre englouti par le «Club des Îles» de George Soros qui aurait conspiré contre un Donald Trump en faveur d'une Géopolitique Primus Inter Pares entre les Etats-Unis, la Chine et la Russie (G3).
Ainsi, The Democracy Alliance (DA), une méga-organisation fondée par George Soros en 2005, aurait conçu une stratégie pour tronquer la carrière politique de Donald Trump par une mise en accusation pour son implication présumée dans l'assaut contre le Capitole ainsi que pour le vol et dissimulation de papiers officiels après avoir quitté la Présidence. Pourtant, après la perquisition de son domicile par le FBI, Donald Trump serait en train de renaître de ses cendres tel un phœnix en relançant la ferveur des électeurs républicains lui permettant d'échapper à sa destitution («impeachment»). Le quotidien Les Echos, précisant qu'«à l'approche des législatives de mi-mandat, huit des dix républicains qui ont voulu le destituer ont déjà été éliminés aux primaires, rapporte que pour «Donald Trump, c'est l'heure de la vengeance» car «il parvient à remodeler le parti républicain à sa main , avec des militants sincèrement convaincus que l'élection de 2020 a été «volée» par Joe Biden, et des candidats prêts à tout pour bénéficier de sa bénédiction électorale.
Germán Gorraiz López, analyste politique
Les opinions exprimées par les analystes ne peuvent être considérées comme émanant des éditeurs du portail. Elles n'engagent que la responsabilité des auteurs
Abonnez-vous à notre chaîne Telegram: https://t.me/observateur_continental