En cas de troubles après les élections du 3 novembre, les réservistes de la Garde nationale de Washington seront «disponibles» a déclaré mardi 13 octobre le secrétaire à l'armée de terre américaine, Ryan McCarthy, tandis que Donald Trump est une fois de plus accusé de politiser l'armée.
Ryan McCarthy, qui a juridiction sur la Garde nationale de la capitale fédérale américaine, a précisé qu' «il n'y a aucune demande d'assistance d'autres agences gouvernementales à ce stade, mais nous sommes toujours disponibles pour apporter notre soutien à la police du District de Columbia ou d'autres agences fédérales».
Il a défendu, au cours d'une conférence de presse, le recours aux réservistes en cas de désordres publics, tandis qu'une enquête a été ouverte sur les activités de la Garde nationale durant la dispersion brutale de manifestations antiracistes en juin à Washington. Le secrétaire à l'armée de terre américaine a assuré que «nous ne faisons pas la police dans les rues de l'Amérique» tout en rajoutant que «nous apportons notre soutien aux forces de l'ordre, que ce soit au niveau fédéral, étatique ou local», pour conclure que «si on nous le demande, nous apporterons notre soutien pour protéger des biens fédéraux et aider les forces de l'ordre».
Le président des Etats-Unis, qui dénonce régulièrement les risques de fraudes massives organisées par les démocrates, a demandé à ses partisans de se rendre dans les bureaux de vote pour «protéger» les bulletins, ce qui fait redouter des violences en cas de résultat serré.