Lucien Cerise, chercheur en ingénierie sociale, nous explique les profonds changements de la société française avec la discrimination positive en analysant le rôle du mondialisme qui attaque les peuples par l’immigration et l’antiracisme d’une part, mais aussi par le racisme et le suprémacisme racial d’autre part.
Observateur Continental : Quand est introduite la discrimination positive ? Pourquoi ?
Lucien Cerise : En France, la discrimination positive apparaît dans les années 1980, en même temps que le politiquement correct. Aux USA, laboratoire de ces nouvelles tendances, elle était déjà testée depuis les années 1960 sous le terme « affirmative action ». Officiellement, cela consiste à promulguer des lois pour, dans une population donnée, favoriser et avantager les minorités par rapport à la majorité, au prétexte de réparer la discrimination négative dont ces minorités – religieuses, ethniques, de genre ou d’orientation sexuelle (LGBT) – seraient victimes et souffriraient depuis toujours. La réalité des souffrances est secondaire, comme le fait d’être réellement dominé. Il s’agit en fait d’un stratagème d’ingénierie sociale visant à abolir la démocratie, régime où la loi est promulguée par et pour la majorité, pour nous faire passer avec un alibi moral dans un régime oligarchique, où la loi est réécrite pour des minorités.
O.C.: Des lois spéciales pour protéger les Noirs et l’Islam ?
Lucien Cerise : Au-delà de la protection, il s’agit d’accorder des droits supplémentaires. Le 26 mars 2019, le Parlement européen a adopté pour toute l’Union Européenne un texte intitulé « Droits fondamentaux des personnes d’ascendance africaine en Europe » qui établit une politique raciale de discrimination positive des Africains en Europe. Voir en particulier les alinéas 13, 14, 21, 22, 23, 25, 26. (1) Pour ce qui concerne l’Islam, sa discrimination positive en France est soutenue au plus haut niveau de l’État par des gens qui ne sont pas musulmans et qui organisent par exemple les Assises territoriales de l’Islam en France (2), ainsi qu’une révision constitutionnelle basée sur le « droit à la différenciation territoriale », visant à adapter la loi aux spécificités géographiques ou démographiques, donc culturelles et cultuelles. (3)
O.C.: La discrimination positive, l’application de la charia et de l’apartheid ?
Lucien Cerise : À terme, ces réformes autoriseront légalement l’application de la charia et un apartheid ethnique sur le territoire français.
O.C.: La discrimination positive, une stratégie du mondialisme ?
Lucien Cerise : Oui, c’est une « stratégie de tension » du mondialisme, un instrument de contrôle social permettant de diviser pour régner. Rien de positif n’est jamais sorti de la discrimination positive. Au contraire, les inégalités économiques augmentent en Occident et la société dans son ensemble se paupérise toujours davantage, sauf une toute petite oligarchie mondialiste qui profite du système et qui organise la division de la société pour la contrôler au moyen de divers stratagèmes.
O.C.: Les conséquences pour le pays ?
Lucien Cerise : Pour la France, et pour n’importe quel pays, le résultat est toujours la division de la population. D’abord, la division psychologique, avec la haine qui monte entre les communautés religieuses et ethniques, entre les femmes et les hommes, bientôt entre les enfants et les parents. Le but est de faire exploser la possibilité et l’envie de vivre ensemble, que ce soit dans les couples, les familles ou entre les communautés. Puis arrive la partition territoriale et matérielle : le divorce, la séparation, le séparatisme, l’apartheid.
O.C. : La discrimination positive, un bon choix ?
Lucien Cerise : Est-ce vraiment un choix ? C’est imposé sans discussion au peuple français par le sommet du pouvoir, l’UE, l’OTAN, les lobbies. Quand on commence à critiquer, on est accusé d’être raciste, antisémite, sexiste, islamophobe, homophobe, transphobe, etc. Le peuple est ainsi placé sous domination psychologique : il doit intérioriser qu’il est coupable et qu’il doit se prosterner devant les « minorités », quelles qu’elles soient, pour se faire pardonner.