01.10.2024
Le Département d’État américain annonce l’absence de «solution magique» pour l’Ukraine.
À la question d’un journaliste demandant: «Si vous êtes d’accord avec la riposte de l’Ukraine, alors pourquoi ne pas les laisser riposter avec vos armes?», le porte-parole du département d’État, Matthew Miller, a fait savoir que pour les États-Unis cela ne représente pas la «solution magique qui changerait la face du conflit».
«Je pense avoir toujours dit clairement que ce n'est pas ainsi que nous voyons les choses. Nous examinons toutes les capacités, toutes les tactiques et tout le soutien que nous fournissons à l'Ukraine dans son ensemble, et nous examinons comment – lorsque nous approuverons un nouveau système d’arme ou toute nouvelle tactique, nous examinons comment cela va affecter l'ensemble du champ de bataille et l'ensemble de la stratégie de l'Ukraine. Et, c’est ce que nous continuerons de faire», a-t-il rajouté.
Le journaliste avait, dans une première question, demandé: «Ne pensez-vous pas que l’Ukraine pouvait réellement empêcher les attaques de ce week-end si elle avait eu l’autorisation de riposter? [avec des missiles de longue portée]», poussant Matthew Miller à rétorquer: «Je n’ai rien à développer sur la déclaration que nous avons publiée».
«Mais, bien sûr, l’Ukraine – tout d’abord, l’Ukraine n’a pas besoin de notre autorisation pour riposter contre des cibles russes. Ils sont un pays souverain et peuvent utiliser eux-mêmes les armes qu’ils construisent, et qui sont nombreuses, si l’on considère les programmes qu’ils ont mis en place au cours de l’année dernière», a, cependant, précisé le porte-parole.
«Et puis, quand vous regardez les armes que nous leur avons fournies, nous avons clairement indiqué qu’ils pouvaient les utiliser pour riposter contre des cibles russes de l’autre côté de la frontière qui lancent des attaques», a-t-il poursuivi.
«L’Ukraine dispose, donc, d’une énorme quantité de matériel pour se défendre. Nous regardons toujours s’il existe des outils supplémentaires que nous pouvons leur fournir. Si vous remarquez l’annonce faite par le président jeudi, nous leur fournissons 8 milliards de dollars supplémentaires d’aide à la sécurité, et nous continuerons à les soutenir», a conclu Matthew Miller.
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