31.03.2023
L’islam en France est déclaré par un nombre croissant de fidèles et la plus haute fréquence et intensité de la pratique religieuse se trouve chez les juifs.
«L’islam confirme sa place de deuxième religion de France», rapporte l’INSEE, tout en précisant que le catholicisme reste la première religion (29% de la population se déclare catholique) alors que l’islam est déclaré par un nombre croissant de fidèles (10%).
«En 2019‑2020, 51% de la population de 18 à 59 ans en France métropolitaine déclare ne pas avoir de religion. En augmentation depuis dix ans, cette désaffiliation religieuse concerne 58% des personnes sans ascendance migratoire, 19% des immigrés arrivés après 16 ans et 26% des descendants de deux parents immigrés», rajoute l’entreprise de sondages.
L’INSEE souligne que «le nombre de personnes déclarant une autre religion chrétienne augmente également, pour atteindre 9%», et que «la fréquence et l’intensité de la pratique religieuse varient en fonction de la religion déclarée: seuls 8% des catholiques fréquentent régulièrement un lieu de culte, contre un peu plus de 20% des autres chrétiens, des musulmans et des bouddhistes, et 34% des juifs».
Le sondeur, fait savoir que «les processus de transmission religieuse entre générations façonnent le paysage religieux sur le long terme: 91% des personnes élevées dans une famille musulmane suivent la religion de leurs parents» et «cette transmission est très forte aussi chez les juifs (84%), elle est moindre chez les catholiques (67%) et chez les autres chrétiens (69%). A caractéristiques identiques, le fait d’avoir grandi dans une famille d’ascendance religieuse mixte ou catholique est déterminant dans le processus de sécularisation des descendants d’immigrés».
Les immigrés sont deux fois plus souvent affiliés à une religion que les personnes sans ascendance migratoire ou ultramarine, conclut l’INSEE.
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