15.03.2023
Le fil de la plus grande aventure industrielle française depuis les années 1970 est en train d’être renoué.
«L'accélération du nucléaire "ne se fera pas au détriment de la sûreté de nos installations", a assuré la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, en ouverture des débats sur le projet de loi dédié au nucléaire à l'Assemblée, relayé par BFMTV.
La ministre de la Transition énergétique a martelé: «Ce projet de loi ne touche pas une seule virgule de nos procédures de sûreté nucléaire».
«A un moment où la charge de travail va devenir croissante, il est proposé d'élargir les missions de l'ASN (l'Autorité de sûreté nucléaire). Qui peut être contre? Et de réunir, à la manière du Canada ou encore des Etats-Unis, les compétences de l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (l'IRSN) à celles de l'ASN sous le statut protecteur d'Autorité administrative indépendante», a continué Agnès Pannier-Runacher.
«Ce n'est ni plus ni moins le fil de la plus grande aventure industrielle française depuis les années 1970 que nous renouons», a affirmé la ministre de la Transition énergétique en louant «ce texte de simplification qui accompagne la promesse d'Emmanuel Macron de bâtir six nouveaux réacteurs EPR, à l'horizon 2035».
Contre les énergies fossiles, «accélérer les énergies renouvelables, c'est être écologiste. Relancer notre filière nucléaire, c'est être écologiste», a insisté Agnès Pannier-Runacher.
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