23.01.2023
Les entreprises de l’UE et du G7 sont restées majoritairement en Russie.
Seules 8,5% des entreprises de l'Union européenne et des pays du G7 ont quitté la Russie, selon une étude de l'Université suisse de Saint-Gall.
La Tribune précise que «le document met ainsi en cause ‘’le discours sur un vaste exode’’ des entreprises depuis le conflit en Ukraine». Parmi celles qui y sont toujours actives, souligne le média économique, «la majorité sont allemandes, américaines et japonaises».
«Avant le début du conflit en février, 2.405 filiales appartenant à 1.404 entreprises de l'Union européenne et des pays du G7 étaient actives en Russie, d'après un recensement réalisé par les professeurs Simon Evenett, de l'Université de Saint-Gall, et Niccolò Pisani, de l'IMD Lausanne, un prestigieux institut de gestion des affaires. Fin novembre, soit neuf mois après l'invasion, à peine 9% du panel étudié avait déjà vendu au moins une filiale russe», fait ressortir La Tribune.
120 entreprises occidentales avaient quitté la Russie fin novembre selon les recherches des deux professeurs.
A cette date, moins de 18% des filiales appartenant à des entreprises basées aux Etats-Unis avaient entièrement finalisé la cession de leurs filiales russes, contre 15% pour celles appartenant à des entreprises japonaises et 8,3% pour celles appartenant à des entreprises de l'UE, martèle le média économique.
«De nombreuses entreprises domiciliées dans ces Etats ont résisté à la pression des gouvernements, des médias et des ONG de quitter la Russie depuis l'invasion de l'Ukraine», note le communiqué de l'Université de Saint-Gall présentant l'étude.
Parmi les entreprises de l'UE et du G7 restant en Russie, 19,5% sont allemandes, 12,4% sont américaines et 7% sont des multinationales japonaises. Ces résultats remettent en question la volonté des entreprises occidentales de se découpler des économies que leurs gouvernements considèrent désormais comme des rivaux géopolitiques, affirme l’étude qui fait savoir que «les conclusions de l'étude sont une vérification de la réalité sur le récit selon lequel les préoccupations de sécurité nationale et la géopolitique conduisent à un dénouement fondamental de la mondialisation».
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