14.11.2022
Les perspectives sont plus sombres.
«Nos dernières Perspectives de l'économie mondiale, publiées le mois dernier, ont abaissé nos prévisions de croissance mondiale pour l'année prochaine à 2,7%», annonce Tryggvi Gudmundsson, économiste du FMI, qui précise: « et nous nous attendons à ce que les pays représentant plus d'un tiers de la production mondiale se contractent pendant une partie de cette année ou de la prochaine»
Il rajoute: «Nous nous attendons à ce que les pays représentant plus d'un tiers de la production mondiale se contractent pendant une partie de cette année ou de la prochaine».
«De plus, comme nous l'évoquons dans notre dernier rapport préparé pour le Groupe des Vingt, les récents indicateurs à haute fréquence confirment que les perspectives sont plus sombres», tient-il à affirmer.
Pour l'économiste du FMI, les raisons sont: «Les perspectives de croissance économique mondiale sont confrontées à un mélange unique de vents contraires, notamment de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, des augmentations des taux d'intérêt pour contenir l'inflation et des effets pandémiques persistants tels que les blocages de la Chine et les perturbations des chaînes d'approvisionnement».
Pour le FMI, «les lectures pour une part croissante des pays du G20 sont passées d'un territoire expansionniste au début de cette année à des niveaux qui signalent une contraction. Cela est vrai tant pour les économies avancées que pour les économies de marché émergentes, ce qui souligne la nature mondiale du ralentissement».
«Les défis auxquels l'économie mondiale est confrontée sont immenses et l'affaiblissement des indicateurs économiques indique d'autres défis à venir. Cependant, avec une action politique prudente et des efforts multilatéraux conjoints, le monde peut évoluer vers une croissance plus forte et plus inclusive», conclut Tryggvi Gudmundsson.
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