En tant que membre de l'Otan, la Turquie réclame le droit de choisir l'origine de son armement.
Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a rencontré des jeunes lors de sa visite à Trabzon. Dans son discours, le président turc a également évoqué les relations avec la Russie. «La question du S-400 est une étape très importante entre la Turquie et la Russie», a déclaré Erdogan, rapporte Aydınlık.
En s'exprimant sur la stratégie de politique étrangère sur la crise entre la Russie et l'Ukraine, le président turc a lancé: «Notre objectif en politique étrangère n'est pas de produire plus d'ennemis, mais de se faire des amis»; «Jusqu'à aujourd'hui, nous nous sommes toujours efforcés de nous lier d'amitié, que ce soit dans les relations avec la Russie, l'Ukraine ou l'Iran à l'Est, mais aussi et surtout avec les pays européens, en tant que voisins proches».
Abordant la question du S-400 dans la suite de ses déclarations, Recep Tayyip Erdogan a déclaré: «Notre problème du S-400 est une étape très importante entre la Turquie et la Russie. Le S-400 est un système de défense très important».
Critiquant les pressions des Etats-Unis sur cet achat, il a lancé: «Nous sommes désolés, cette décision est notre décision et nous avons pris cette décision»; «Nous avons conclu un accord avec la Russie, et cette affaire ne cause aucune négativité vis-à-vis de l'Otan. Parce que chacun des pays de l'Otan prend ses armes en prenant sa propre décision en matière d'armement et nous avons pris cette décision».
Il a rappelé que les Etats-Unis ont refusé les F-35 à la Turquie: «Bien sûr, au sujet des Etats-Unis, il y a des produits qu' [ils ne] nous ont malheureusement pas donnés même si nous les avons payés, dont le plus important est le F-35. Nous avons payé 1 milliard 450 millions de dollars aux Etats-Unis pour le F-35. Mais ils ne nous ont pas donné les F-35 qu'on aurait dû avoir».