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La réunion du Conseil Otan-Russie s’est tenue à Bruxelles

Rien n’a pu avancer pour résoudre le conflit entre l’Otan et la Russie. 

«Ce n'était pas une discussion facile. Mais, c'est exactement la raison pour laquelle cette réunion est si importante. Les alliés de l'Otan sont clairs pour les perspectives de progrès dans ces pourparlers. Les alliés expriment leur vive inquiétude quant au renforcement de l'armée russe en Ukraine et dans ses environs et appellent la Russie à désamorcer immédiatement la situation et à respecter la souveraineté et l'intégrité territoriale de ses voisins», a déclaré Jens Stoltenberg, le secrétaire général de l'Otan, dans une conférence de presse après le Conseil Otan-Russie (COR).

«Un dialogue difficile mais pas de grandes avancées», selon France24, précisant que c'est un dialogue de sourd, chacun continuant de camper sur ses positions, soulignant que dans ces conditions il est toujours mieux de se parler que de ne plus se parler, car cela aggrave la situation. 

L'expert de France 24, Bruno Daroux, explique que l'Otan demande à la Russie de retirer les quelque 100 000 troupes amassées à la frontière à l'Ukraine [sur son territoire russe]. La demande de l'Otan va encore plus loin en demandant le retrait des troupes russes en Crimée, Géorgie, et en Moldavie car selon Jens Stoltenberg, ces troupes russes ne sont pas là à la demande des gouvernements. 

Stoltenberg a rappelé que c'était à l'Otan et aux pays qui souhaitaient éventuellement l'Alliance atlantique de parler et d'essayer de voir s’il y avait un accord ou pas. Et, qu'une tierce partie [Russie] ne pouvait pas intervenir. 

Jens Stoltenberg affirme qu'il y a une menace claire d'un nouveau conflit en Europe. 

Bruno Daroux soulève la question de la Russie: «Pourquoi les pays baltes, la Pologne et peut-être demain l'Ukraine, veulent-ils absolument rejoindre l'Otan?» Il affirme qu' «ils ont peur de la Russie et qu'en rejoignant l'Otan, ils veulent se protéger de la Russie», mais que cela va contre la demande diplomatique russe. 

L'Otan a refusé à la Russie le droit de veto à l'adhésion de l'Ukraine à l'Alliance atlantique.

Lors de la réunion de Bruxelles, la position de l'Otan est restée inchangée: les pays tiers ne décideront pas qui peut rejoindre le bloc et qui ne le peut pas. Les garanties de non-adhésion de l'Ukraine et de la Géorgie à l'Otan étaient l'une des principales revendications de Moscou. 

Conseil Otan-Russie (COR) avait été gelé en 2019 d'où son importance.

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