Le policier et secrétaire général du syndicat Vigi, Alexandre Langlois, se présente à l’élection présidentielle 2022.
Au micro de Sud Radio, le policier et secrétaire général du syndicat Vigi, Alexandre Langlois, a annoncé ce 2 juin son intention de se présenter à l’élection présidentielle 2022 sous l’étiquette d’un tout nouveau courant citoyen «Refondation 2022».
Il a déclaré vouloir réformer l’administration française, revenant sur sa propre expérience avec cette dernière et notamment sa volonté de quitter son poste de policier en novembre 2020. Après avoir demandé une rupture conventionnelle de contrat, Alexandre Langlois a été envoyé devant un conseil de discipline par le ministre de l’Intérieur.
Gérald Darmanin a fini par faire révoquer le policier, informe Sud Radio. L'intéressé précise que cette révocation a depuis été suspendue : «La justice a estimé qu’il y avait peut-être un petit problème de légalité, donc suspension de la révocation, en attente d’un jugement en fond dans quelques années», rajoutant: (...) Aujourd’hui, je suis dans une situation kafkaïenne, où ils essaient de me trouver un poste, alors que j’ai demandé une rupture conventionnelle qui a été acceptée il y a plusieurs mois, donc je dois à présent consulter mon dossier administratif mais ils l’ont perdu».
Dans une conférence de presse donnée à Paris ce 2 juin, il a déclaré sa candidature: «Nous sommes réunis aujourd'hui pour officialiser la candidature que je vais porter pour les élections présidentielles 2022».
Il a aussi dénoncé, soulignant «le mépris de nos dirigeants», «l'instrumentalisation de la justice», «l'usage disproportionné de la force», «les lois liberticides qui se mettent en place» et déclaré: «Depuis 40 ans, il y a 4 millions de chômeurs de plus. Le nombre de crimes et de délits a été multiplié par 4. Il y a aujourd'hui plus de 10 millions de pauvres. Le réchauffement climatique s'accélère».
Il souhaite réformer via son programme qu’il porte avec «Refondation 2022» des choses dans l’administration française en général «pour que les gens qui sont de bonne volonté puissent exercer leur profession de façon qualitative».