L’ex-épouse de Nicolas Sarkozy, l’ancien président de la République, a été employée à mi-temps en 2002-2003 comme assistante parlementaire de la suppléante de son mari à l’Assemblée nationale. L’entourage de l’ancien président de la République assure qu'il n'y a rien d’anormal.
Le Canard Enchaîné a révélé que l'ancienne épouse de Nicolas Sarkozy, Cécilia Attias, a été employée à mi-temps en 2002-2003 comme assistante parlementaire de la suppléante à l’Assemblée de son mari, devenu à l’époque ministre de l’Intérieur.
L’hebdomadaire satirique, qui s’étonne de n’en avoir retrouvé aucune trace, affirme que, pour ce travail de 75,84 heures par mois, Cécilia Sarkozy était rémunérée 3 088 € nets. Le Canard écrit que «pas un article, pas le moindre reportage, pas un seul des multiples ouvrages consacrés à l’ex-première dame ne mentionne son boulot d’attachée parlementaire auprès de la députée de Puteaux».
L’engagement professionnel de Cécilia Sarkozy durant la vie politique de Nicolas Sarkozy de 1988 jusqu’en 2007 était de notoriété publique, comme en témoignent les nombreux articles de presse publiés sur le sujet.
L’entourage de l’ancien président de la République a affirmé qu' elle était notamment très impliquée à Neuilly-sur-Seine et plus globalement dans la 6e circonscription des Hauts-de-Seine dont son mari fut le député.
Lorsque Nicolas Sarkozy est devenu ministre de l’Intérieur en juillet 2002, elle a continué d’assurer un suivi des dossiers par un contrat à mi-temps d’assistante parlementaire auprès de Joëlle Ceccaldi-Raynaud qui avait succédé à Nicolas Sarkozy à l’Assemblée nationale, fonction qu’elle a occupée neuf mois jusqu’en mars 2003, a-t-on précisé.
Cet engagement sur le terrain était d’ailleurs si fort qu’elle n’excluait pas elle-même de se présenter à un mandat sur ce territoire , a ajouté l’entourage de l’ancien époux de Cécilia Attias.
L’avocat de Joëlle Ceccaldi-Raynaud, Me Rémi-Pierre Drai, précise qu’il n’y a aucune matière délictuelle dans ces faits et que l’absence de réalité du travail reste à démontrer. Et pour peu que quelqu’un veuille les qualifier pénalement, ils seraient très largement prescrits. Le délai est de six ans , a-t-il rajouté.