L'Union Européenne devrait «bientôt» imposer des sanctions sur un nombre «substantiel» de responsables du gouvernement biélorusse.
La pause estivale politique a été interrompue à Bruxelles pour les entretiens par vidéoconférence entre les chefs d'Etat et de gouvernement.
Les 27 Etats membres de l'UE montrent leur solidarité avec les manifestants en Biélorussie et ne reconnaissent pas le résultat de l'élection présidentielle, ont affirmé mercredi 19 août le président du Conseil, Charles Michel, et la chancelière allemande Angela Merkel, après un sommet extraordinaire des 27 dirigeants de l'UE.
Il ne fait aucun doute qu'il y a eu des violations massives des règles lors de l'élection, a déclaré la responsable politique de la CDU après environ trois heures de consultation avec ses collègues: «Le vote n'a été ni juste ni libre»; «Nous condamnons la violence brutale contre les gens. Tous les prisonniers doivent être libérés sans condition. De plus, comme l'exige l'opposition, on prône un dialogue national».
Charles Michel, affirmant que l'UE était aux côtés du peuple de ce pays, a ajouté que l'Union allait imposer «bientôt» des sanctions sur un nombre «substantiel» de responsables du gouvernement du dirigeant biélorusse Alexandre Loukachenko.
Depuis l'élection présidentielle du 9 août, qui a été éclipsée par des accusations de fraude, il y a eu des manifestations massives contre Alexandre Loukachenko dans l'ancienne république soviétique.
Peu avant le sommet spécial, l'opposition avait demandé à l'UE de ne pas reconnaître l'élection d' Alexandre Loukachenko. De son exil en Lituanie, la candidate à la présidence Svetlana Tikhanovskaïa a déclaré: «Chers dirigeants européens, je vous invite à soutenir le réveil de la Biélorussie».