Le président américain Donald Trump a insulté ses collègues étrangers lors de conversations téléphoniques.
Il a ainsi qualifié la chancelière allemande, Angela Merkel, de «stupide» et l’ancienne Première ministre du Royaume-Uni, Theresa May, d’être «une idiote». Le 29 juin la chaîne de télévision américaine CNN a rapporté ces informations en citant des sources confirmées.
Selon l'une des sources de la chaîne américaine, les discours du leader américain comportent des accusations qui étaient «presque sadiques».
Dans une conversation avec Angela Merkel, note une source de CNN, Trump l'a qualifiée de «stupide» et l'a accusée d' «être est dans la poche des Russes». «Il montre la plus grande rigidité envers ceux qu'il considère comme des faibles et il est le plus faible avec ceux avec lesquels il devrait être coriace», a-t-il déclaré.
Comme l'a confirmé de manière anonyme un responsable allemand en raison de la nature des appels à Berlin, des mesures spéciales ont été prises pour garder secret le contenu des conversations. Un responsable allemand a qualifié sous le sceau de l'anonymat le comportement de Donald Trump de «très agressif» et a noté que pour cette raison, le cercle des personnes impliquées dans le suivi des appels d'Angela Merkel avait été réduit. Les conversations de Donald Trump avec Theresa May, qu'il a qualifiées de «stupides», ainsi que «sans vergogne» en raison de son approche du Brexit, de l'Otan et des questions d'immigration, étaient «humiliantes et moqueuses», selon les sources de CNN.
Outre Angela Merkel et Theresa May, selon les sources de CNN, Donald Trump a régulièrement intimidé et dénigré d'autres dirigeants de l'Alliance atlantique lors de ses conversations téléphoniques - y compris le président français Emmanuel Macron, le Premier ministre canadien Justin Trudeau et le Premier ministre australien Scott Morrison. Dans la même manière hostile et agressive, il a discuté du coronavirus avec certains des gouverneurs américains.
Dans le même temps, comme le rapporte CNN, les présidents de la Russie et de la Turquie, Vladimir Poutine et Recep Tayyip Erdogan, ont souvent «devancé» leur homologue américain. En conséquence, un certain nombre de hauts responsables américains étaient convaincus que Donald Trump constituait une menace pour la sécurité nationale du pays.
CNN citant ses sources explique que Donald Trump se moquait souvent des anciens conseillers du président à la sécurité nationale: Herbert Raymond McMaster, John Bolton, l'ancien secrétaire à la défense James Mattis, l'ancien secrétaire d'État Rex Tillerson et également l'ancien chef de cabinet de la Maison Blanche, John Kelly, et des responsables du renseignement.