Depuis la fin de l'année 2019, l'armée française se dote de nouvelles armes en achetant à d'autres pays oubliant son industrie traditionnelle de l'armement made in France.
L'armée française a respectivement commandé à la firme autrichienne Glock de nouveaux pistolets, à l'armurier allemand Heckler & Koch le fusil d'assaut HK416F et à la société belge FN Herstal le nouveau fusil de précision SCAR.
12.000 exemplaires du HK416F doivent être livrés en 2020 pour remplacer le fusil d'assaut made in France (Famas). 75.000 pistolets semi-automatiques, pour un montant de 44 millions d'euros en provenance de la firme autrichienne Glock devront d'ici à 2022 équiper l'ensemble de des forces françaises en remplacement des pistolets MAC 50 et PAMAS G1. Cette livraison comprend des systèmes d'aide à la visée nocturne, également fournis par Glock qui s'est allié à la société tchèque Sellier et Bellot pour les munitions et à l'entreprise américaine UTM pour les kits d'entraînement. Glock équipe déjà de pistolets plusieurs unités françaises comme le GIGN, le Raid ou encore les forces spéciales. 2.600 exemplaires du nouveau fusil de précision de fabrication belge SCAR doivent être fournis d'ici à la fin 2021 à l'armée française.
Les pistolets MAC 50, en service depuis 1953, étaient produits par la Manufacture d'armes de Châtellerault. Les PAMAS G1, une version du Beretta 92F, étaient fabriqués à Saint-Etienne dans les années 1990.
Florence Parly, la ministre des Armées, a salué l'arrivée de nouvelles armes sur Twitter: «74 596. C’est le nombre de nouveaux pistolets semi-automatiques qui seront livrés d’ici 2022 aux forces armées françaises. Les premiers exemplaires sont déjà arrivés fin 2019».
«Arme indispensable au combattant, ces pistolets incarnent le renouveau des équipements «à hauteur d’homme» que la loi de programmation militaire permet».
Les trois armées - terre (80% des livraisons), air (10%) et marine (8%) - et d'autres services interarmes sont concernés par l'intégration de ces nouvelles armes. Les premières livraisons ont débuté fin 2019 a d'ailleurs précisé le ministère dans son communiqué