C’est une ancienne ministre très combative qui a répondu aux questions de France Inter ce matin 20 novembre sur les reproches et attaque des journalistes auteurs de l’enquête que Ségolène Royal dénonce n’être qu’une «pseudo-enquête» réalisée par «une cellule investigation délation».
«C’est la première fois dans ma vie politique qui est longue, qu’on met en cause ma probité et ma capacité et ma force de travail. Je ne peux pas le laisser faire» a déclaré l’ancienne ministre.
Cependant alors que Ségolène Royal a estimé être «attaquée de façon diffamatoire et très violente», elle n’avait pas répondu aux 19 questions factuelles envoyées par le journaliste de Radio France que l’intéressée qualifie de procureur: «S’il mérite ce nom, il se prend pour un procureur». L’ancienne ministre argumente en jugeant les questions «elles-mêmes diffamatoires» et qu’elle n’avait pas eu aces aux documents de l’enquête.
L’enveloppe de 100.000 euros pour ses frais de missions du ministère des Affaires étrangères, elle a affirmé qu’il s’agissait d’un budget maximal, sur lequel chaque frais devait être dûment justifié. Sur l’emploi de ses collaborateurs payés par le Quai d’Orsay et pourtant observés à des événements de communication personnelle, Ségolène Royal déclare: «Ils travaillent 35 heures au service de la mission qui m’est confiée au service des pôles. Sur leur temps libre il leur arrive de m’accompagner au long cours. » L'ex candidate à la présidentielle a affirmé que lorsque ses collaborateurs l’accompagnent sur des événements politiques, c'est sur les jours de congé.
Puis, il est reproché à l’ambassadrice des pôles de n’avoir été à aucun Conseil de l’Arctique ainsiq que sa faible activité. Des accusations qu’elle réfute totalement: «On prend l’exemple d’une institution où la France n’est qu’observatrice. J’ai été à 12 réunions internationales sur l’Arctique. Je n’ai pas à être au Conseil de l’Arctique car la France n’en est pas membre. Je ne vais pas aux réunions où la France n’a pas la parole». Ségolène Royal affirme que c’est l’ambassadeur de France du pays qui accueille la réunion du conseil qui y va. Ségolène Royal a aussi vanté son activisme dans son rôle d’ambassadrice.