La question du Brexit n'arrête pas de faire couler de l'encre. Ce roman se lit comme un polar rempli d'agents secrets. Boris Johnson, soutien d'un Brexit même sans accord, est devenu le Premier ministre britannique en prenant ses fonctions ce 24 juillet. Déjà, les média et des personnalités politiques qualifient Boris Johnson de nouveau Churchill. Boris Johnson un nouveau Churchill? Le slogan peut choquer mais on le comprend facilement en apprenant l'action d'un agent important de l'Allemagne dans les coulisses pour dicter la politique britannique.
Pour François Asselineau, partisan du Frexit, c'est «le nouveau Churchill dont la France et le reste de l'Europe ont besoin». Le président de l'Union populaire républicaine (UPR) jubile «l'UPR se félicite de la victoire sans appel de Boris Johnson lors de l’élection interne au Parti conservateur, dont il devient le chef, en l'emportant par deux tiers des voix (92 153 voix contre 46 656 à son rival Jérémy Hunt)» car «c'est un événement historique qui doit clôturer plus de 3 ans de tromperies». «Il s’agit d’un événement historique car Boris Johnson a triomphé de son rival en prenant le serment solennel devant le peuple britannique qu’il mènerait à bien le Brexit pour le 31 octobre au plus tard (date butoir actuellement fixée par la loi), et cela quoi qu’il puisse arriver» se félicite l'UPR, le parti pour une France forte et souveraine. Le soutien de l'UPR à un autre Churchill étonne car le premier Churchill ne se privait pas d'écraser la France. Vouloir un nouveau Churchill se comprend à la découverte du rôle de Berlin sur la politique britannique. La démocratie britannique naviguait sur une zone non démocratique en ne respectant pas le choix de son peuple ce que l'UPR souligne «cette accession de Boris Johnson au pouvoir suprême britannique survient en effet après plus de 3 années d’atermoiements sciemment perdues par Theresa May, provoquant ainsi l’exaspération croissante d’une majorité du peuple britannique». «Boris Johnson réveille l'espoir de voir enfin se réaliser le Brexit tant attendu par la majorité des électeurs britanniques et par des patriotes européens» écrit l'UPR.
L'UPR souligne, en effet, le non respect de la procédure démocratique «rappelons que la Première ministre sortante a en effet commencé par perdre 9 mois entre le vote du Brexit le 23 juin 2016, et le déclenchement de l’article 50 du traité sur l’Union européenne (TUE), le 29 mars 2017. Pour tout vrai démocrate, cette décision aurait pourtant dû être prise le jour suivant immédiatement le référendum». Mieux encore, l'UPR explique que des accords secrets entre le tout-puissant secrétaire général de la Commission européenne l'Allemand Martin Selmayr et Theresa May furent négociés pour laisser cette situation non démocratique sur le Brexit suspendue durant cinq ans. La non application du Brexit rapidement s'explique «des indiscrétions venues de Bruxelles ont d’ailleurs confirmé que Martin Selmayr avait proposé aux négociateurs britanniques, lors d’un déjeuner confidentiel à l’été 2018, de «geler» cette affaire du Brexit pendant 5 ans (!)».
Test pour Boris Johnson. Comme l'écrit l'UPR, nous allons enfin voir si Boris Johnson est un vrai homme politique ou un clown. «Il faut désormais suivre à la loupe les décisions prises par Boris Johnson, qui a déjà choisi, parmi ses conseillers, des partisans intransigeants d’un Brexit sans accord au plus vite. Si d’aventure la caste européiste parvenait à exercer des pressions tellement importantes sur Boris Johnson au point que celui-ci, devenant parjure, renonce à mener le Brexit à son terme pour le 31 octobre, il ne fait aucun doute qu’il signerait alors l’arrêt de mort du parti conservateur» écrit le site de l'UPR, anticipant même sur l'échec du nouveau Churchill «il ouvrirait alors la voie vers le pouvoir à Nigel Farage et à son «Parti du Brexit», d’ores et déjà devenu le premier parti politique britannique lors des dernières élections européennes de juin 2019». Mais François Asselineau ne dit pas si Nigel Farage serait un troisième Churchill. En tout cas l'espion allemand a été, semble-t-il, terrassé et la démocratie britannique devrait aboutir au Brexit.