05.09.2023
L'Algérie par la voix de son ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, Ahmed Attaf, a réagi à la nouvelle provocation helvétique, actée par une accusation ciblant l'ancien ministre algérien de la Défense, Khaled Nezzar.
Une instrumentalisation de la justice visant l'Algérie et son ANP, digne héritière de l'ALN, un rempart infranchissable qui avait vaincu le terrorisme, dont certains de ses commanditaires retrouvent refuge en terre helvétique, bénéficiant au passage de toutes les commodités pour s'attaquer à l'Algérie, qui refuse de se plier au diktat du néocolonialisme et du sionisme.
Ainsi, il est clair que l'accusation du procureur fédéral helvétique ne vise nullement la personne de Khaled Nezzar, mais l'Algérie et sa politique souveraine, dans une conjoncture internationale versée vers des bouleversements annonciateurs de la naissance d'un nouvel ordre mondial multipolaire.
Si le plaignant, Seddik Daadi (qui avait déclaré chez son ami Hichem Aboud que le général Khaled Nezzar ne l'a jamais torturé), n'est autre que l'ancien garde du corps de Abassi Madani, celui qui à côté du prédicateur de l'obscurantisme Ali Belhadj, a introduit le terrorisme en Algérie et organisé la guerre civile contre le peuple algérien, il n'en demeure pas moins que cette opération est menée par une pseudo ONG helvétique - TRIAL (Track impunity always) défendant les droits de l'Homme. Elle n'est pas à son premier essai contre le peuple algérien, puisqu'en juillet 2009 elle était derrière l'opération montée de toutes pièces contre l'ANP, par le félon Anouar Malek, réfugié en France, aujourd'hui connu pour sa proximité avec le régime d'apartheid de l'entité sioniste, et sa colonie du régime du Makhzen.
Ce rejeton colonial, au service de l'armée sioniste et du régime makhzenien, ne cache plus sa haine envers le peuple algérien: un enregistrement est apparu récemment sur la toile, divulgué par un youtubeur marocain, où l'on entend distinctement Anouar Malek, échanger avec un haut gradé des services d'espionnage marocains, sur une stratégie de créer un chaos en Algérie, par l'intensification du recrutement de personnes innocentes qui serviraient de chair à canons dans certaines villes algériennes.
Basée à Genève, l'association TRIAL est non seulement financée en très grande partie par les gouvernements suisse, néerlandais, suédois, finlandais, luxembourgeois, la Commission européenne, le Royaume-Uni, la NED (National Endowment for Democracy),mais aussi par des organisations philanthropiques comme Rockefeller Brothers Fund et Open Society Fondations de George Soros.
Le budget de fonctionnement déclaré, par cet organisme occidental de promotion des droits de l'Homme détournés, qui était de 3 millions de francs suisses en 2019 a atteint presque 4 millions francs suisses en 2022. Une belle croissance pour cette multinationale des «droits de l'Homme», avec à peu près une augmentation d'un quart (1/4) de ses capitaux, dont les cotisations de ses membres ne représentent que 8.702 francs suisses alors que les subventions anonymes s'élèvent à 424.209.08 francs suisses. Notons la subvention de 37.532.52 CHF (mentionnée sur les comptes de Trial en 2022) octroyée par la Fondation MISEREOR, oeuvre de l'Église catholique en Allemagne qui a reçu son mandat de la Conférence des évêques et qui affirme lutter contre la pauvreté dans le monde.
L'analyse du rapport d'activité 2022, de cet organisme TRIAL qui paraît spécialisé dans l'infiltration politique de quelques pays (Bosnie-Herzégovine, Népal, RDC et régions des Grands Lacs, Algérie, Syrie, Russie, ...etc) par le biais de l'internationalisation sélective des affaires internes des nations qui luttent contre le terrorisme, fait apparaître des subventions reçues d'avance (901.134.33 CHF) et des lignes comptables fléchées (politiquement) par ses créditeurs.
Rien que ses éléments, contenus dans leurs propres rapports, viennent démentir leur soi-disant «indépendance».
Le directeur exécutif, de ce tentacule d’araignée coloniale, est l'inamovible Philip Grant, titulaire de l'honorifique titre de Docteur Honoris Causa (2022), de l'université de Bâle. Il est le cofondateur de TRIAL depuis sa création en 2002 (année de la création de la CPI - Cour Pénale Internationale), enfantée selon lui dans la carlingue d'un avion où il n'avait pas pu arrêter Augusto Pinochet. Philip Grant est celui qui s'est déployé dans la presse du Makhzen, au nom de son organisation, pour épauler le terroriste Anouar Malek où il a ses habitudes avec des entretiens ternissant l'image du peuple algérien, pour faire oublier le mouroir de Tazmamart et les crimes décris par Gilles Perrault dans son livre Notre ami le roi.
C'est Leslie Haskell, ancienne vice-présidente de TRIAL, conseillère juridique principale sur les Affaires institutionnelles et administratives à la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, qui a été portée à la tête de cette organisation commerciale et lucrative des «droits de l'Homme». Ce qui apporte un discrédit à ces organisations internationales dites humanitaires. Leslie Haskell a travaillé pour une autre organisation, Human Rights Watch, qui s'est illustrée dans les chaos des pays arabes, et s'est occupée durant de nombreuses années au Tribunal pénal international pour le Rwanda, pays ravagé par la guerre ethnique par procuration entre Hutus et Tutsis. Quel rôle a-t-elle joué dans ces crimes de masses en Afrique?
Le prédécesseur de Leslie Haskell, à la tête de cette organisation, n'est autre que Daniel Bolomey, ex-maoïste à Lausanne (1971-1981) et ex-directeur de la section suisse d'Amnesty International qui a chapeauté le développement du Plan stratégique 2021-2024 de TRIAL. Daniel Bolomey, cette figure du commerce des «droits de l'Homme » au niveau international, n'a donc pas quitté la galaxie civilisatrice occidentale, puisque Amnesty International en Suisse était derrière l'avocat du terroriste Rachid Mesli, avocat des groupes terroristes armés qui assassinaient les citoyens en Algérie. Amnesty lui avait délivré le titre de «prisonnier d'opinion».
Rachid Mesli, le partenaire d'Amnesty en Suisse et membre du groupe terroriste Rachad. Il est aussi l'un des dirigeants et seul employé (2004/2007) de la nébuleuse des assassins appelée Al Karama, basée à Genève, qu'il a crée avec Abbas Aroua et Abdulrahman Al Nuaimi en 2004. Al Nuaimi a été inscrit sur la liste des Specially Designated Nationals du Trésor Américain pour son rôle dans le financement de plusieurs organisations terroristes. Dans son communiqué de presse, le gouvernement américain décrit Al Nuaimi comme «un financier du terrorisme qui a fourni argent et matériel, transmis des communications pour le compte d'Al-Qaïda et de ses affiliés en Syrie, en Irak, en Somalie et au Yémen pendant plus d'une décennie. Le département du Trésor US affirme par ailleurs qu' Al Nuaimi a recueilli et envoyé plus de 2 millions de dollars US par mois à Al-Qaïda en Irak. Il affirme par ailleurs qu' Al Nuaimi aurait transmis 600.000 dollars US à des représentants d'Al-Qaïda en Syrie et 250.000 dollars US, à Al-Shabaab en Somalie ainsi qu'une somme non divulguée à une association caritative yéménite qui se chargeait de transmettre des ressources financières à Al-Qaïda dans la péninsule Arabique.
Il ne faut pas demander à TRIAL d'exiger une enquête sur la mise au placard du flic Suisse Léon J., celui qui avait démantelé le réseau des trafiquants d'armes et d'explosifs, géré par le terroriste Mourad Dhina, membre fondateur du groupe terroriste Rachad et membre de cette pseudo-ONG d'Al Karama.
Pour Léon J., l'enquêteur de la Police Suisse, Mourad Dhina, le résident de Saint-Gens, était impliqué dans un vaste trafic d'explosifs (Semtex) achetés en Slovaquie, et acheminés via Bâle et Marseille, pour exploser au milieu des enfants algériens à Sidi-Ali (Wilaya de Mostaganem) un certain 1er novembre 1994 (une date et un lieu symbolique). Quatre enfants des scouts ont été déchiquetés par cette bombe. L'enquêteur suisse avait fait aussi le lien entre les 130 kg de matériel militaire trouvés dans le coffre de la Mercedes de M.B, les preuves commerciales du lien avec une société de vente d'armes (Cannet Technologies Group), les relevés de comptes à l'UBS de Lausanne et aux chèques postaux de Zurich. Il a conclu que ce sont les responsables du massacre des sept marins italiens, égorgés en juillet 1994 à Jijel (Est d'Alger).
On ne peut que faire le lien entre le procureur fédéral suisse actuel qui semble emboîter le pas à la célèbre procureure Carla Del Ponte, laquelle selon l'enquêteur suisse, «ne s'y prendrait pas autrement si elle voulait protéger les islamistes».
L'ancienne procureure helvétique a été nommée en août 1999 procureur du Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie et au Tribunal international pour le Rwanda (rappelant Leslie Haskell de TRIAL); elle sera désignée ambassadrice de Suisse en Argentine - du 1er janvier 2008 à février 2011; de septembre 2012 à août 2017, elle est membre de la commission d'enquête chargée d'enquêter en Syrie (Anouar Malek était aussi désigné comme observateur, dans le panel de la ligue arabe), créée sous les auspices du Conseil des droits de l'homme des Nations unies.
Nous nous retrouvons donc, en face d'une nouvelle opération de déstabilisation de l'Algérie, avec la même configuration des années 1990, où les anciens prédicateurs du terrorisme en Algérie et leurs blanchisseurs, financés par des gouvernements européens et des philanthropes de la finance internationale: TRIAL; Anouar Malek; Rachid Mesli-Mourad Dhina; Amnesty International; Rachad; Al Karama; Leslie Haskell; Daniel Bolomey et Philip Grant; L'ancienne procureure helvétique Carla Del Ponte.
Dans ce nouveau chapitre des complots organisés contre le peuple algérien, par le bras armé colonial des terroristes, il est évident que ce n'est pas le Général Nezzar qui est visé, mais l'Algérie et son peuple dans sa globalité.
Mehdi Messaoudi, journaliste algérien
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