La Troisième Commission, chargée des questions sociales humanitaires et culturelles de l'Onu a rendu son bilan.
La Rapporteuse spéciale sur les droits humains à l'Onu des personnes déplacées dans leur propre pays, Cecilia Jimenez-Damary, a indiqué ce mercredi 27 octobre 2021 [sortant des chiffres en date de fin décembre 2020] que 48 millions de personnes ont été déplacées dans le monde en raison d’un conflit armé ou de la violence à la fin de 2020, soit le chiffre le plus élevé jamais enregistré.
L'Observatoire des Déplacements Internes (IDMC) précise qu'il y avait 55 millions de personnes déplacées dans le monde à la fin de 2020, dont 48 millions en raison de conflits et de violences et 7 millions en raison de catastrophes.
Selon Cecilia Jimenez-Damary, les solutions politiques au problème deviennent plus difficiles à trouver à mesure que les déplacements deviennent de plus en plus fréquents et prolongés, d’où l’importance, à ses yeux, de privilégier l’impératif de la prévention, tant pour protéger les populations des préjudices associés au déplacement que pour éviter la fragmentation de la cohésion sociale.
En raison de la nature de plus en plus complexe des conflits armés et de la violence généralisée, il est devenu plus difficile de renforcer le respect du droit humanitaire international et des droits de l’homme, souligne l'Onu.
En 2020, les conflits et les catastrophes ont déclenché 40,5 millions de nouveaux déplacements internes dans 149 pays et territoires, informe l'IDMC.